Evaluation multi-centrale des neurofilaments dans SLA

20-07-2017

Evaluation multi-centrale des neurofilaments dans sclerose lateral amyotrophique avec symptomes precoces

Emily Feneberg, MD; Patrick Oeckl, PhD; Petra Steinacker, PhD; Federico Verde, MD; Christian Barro; Philip Van Damme, MD, PhD; Elizabeth Gray, PhD; Julian Grosskreutz, MD; Claude Jardel, PharmD; PhD; Jens Kuhle, MD, PhD; Sonja Koerner, MD; Foudil Lamari, MD, PhD; Maria del Mar Amador, MD; Benjamin Mayer, PhD; Claudia Morelli, MD; Petra Muckova, PhD; Susanne Petri, MD; Koen Poesen, PharmD, PhD; Joost Raaphorst, MD; François Salachas, MD; Vincenzo Silani, MD; Beatrice Stubendorff, PhD; Martin R. Turner, PhD; Marcel M. Verbeek, PhD, MSc; Jochen H. Weishaupt, MD; Patrick Weydt, MD; Albert C. Ludolph, MD & Markus Oho, MD. Universiteit van Ulm; Universiteit van Oxford; Universiteit van Bazel; Universiteit van Milaan; Universiteit van Leuven; Universiteit van Jena; Universitaire Hospitalen PiCé Salpêtrière, Parijs; Universiteit van Hannover; Radboud Universitair Medisch Centrum, Nijmegen.

Arrière-plan et buts de recherche

Des neurofilaments se présentent à concentrations élevés dans la fluide cérébrospinale (CSF) et le sérum des patients SLA et ont une haute relevance dans le diagnostic différentiel. Chez les porteurs de mutation SLA les neurofilaments chaîne légère (NfL) et des neurofilaments chaîne lourde phosphorée (pNfH) sont normaux avant le début des symptômes et augmentent avec les symptômes précoces. Dans cet étude, la durée de l’augmentation des neurofilaments dans la CSF a été recherchée chez des patients avec SLA sporadique. En conséquence, des valeurs CSF-NfL et pNfH étaient liés rétrospectivement aux symptômes précoces et aux stades cliniques tant que le diagnostic initial. Afin de valider le diagnostic dans le cours de la maladie, les patients subissaient au moins une investigation de suivi.

Conclusions

Des niveaux CSF et sérum NfL et CSF pNfH sont significativement élevés chez des patients SLA, recherchés dans les premiers mois après le début des symptômes.

• Même chez des patients qui seraient caractérisés cliniquement sous le dénominateur SLA probable;
• Pour cette raison, indépendant des critères de diagnostic clinique;
• Ceci était démontré dans des centres divers.

Cet étude suggère des mesures de routine des neurofilaments dans des centres “MND”. Des neurofilaments chez SLA augmentent la précision diagnostique pour les inclusions de tests dans un stade précoce de cette maladie.

Résultats

Des niveaux de neurofilaments dans des phases précoces et des phases ultérieures.

La concentration de NfL et pNfH dans de CSF et NfL dans le sérum des groupes de SLA dans les phases symptomatiques précoces et ultérieures semblait largement augmentée en comparaison avec toutes les autres groupes (chaque p<0.0001; figure 1A, B). Les concentrations de CSF-pNfH semblaient même plus élevées chez des patients SLA dans la phase symptomatique précoce que chez des patients dans une phase ultérieure (p<0.0001).

Figure 1A,B,C, phase symptomatique précoce et phase ultérieure Nf profil.
Des concentrations CSF NfL (A) pNfH (B) et sérum NfL (C). Des diagrammes en boîtes montrent des concentrations médianes, 25% et 75% percentiles, 5% et 95% des bars d’erreur.  Des symboles individuels représentent des valeurs aberrantes.  Des symboles bleues montrent des cas latéral sclérose primaires.  **p<0.01, ***p<0.001, ****p<0.0001

En distinguant des patients SLA symptomatiques ultérieures que les autres névralgies (maladies neurologiques) et des imitations “MNZ”, le domaine sous la courbe (AUC) pour la concentration CSF-NfL était 0,95(0,91-0,99) et 0,94 (0,94-1), la sensibilité s’élevait à 94% (83-99%) et 89% (71 – 98%) et la spécificité était88%(75 – 93%) et 94% (83 – 99%), chez un point de rupture de 625 pg/ml et 600 pg/ml. Pour le NfL sérum, le AUC comportait 0,92 (0,85-0,90) et 0.99 (0,97 – 1), la sensibilité était 88% (73-56 %) et 100 % (84 – 100 %), la spécificité était 92 %, (80 – 94 %) et 90 % (76 – 97 %) chez un point de rupture de 128 pg/ml et 97pg/ml.

Figure 1 D et E: Profil Nf dans des phases symptomatiques précoces et ultérieures

Des courbes ROC étaient marquées pour la distinction entre le SLA précoce (D) et ultérieure (E) d’un part et des pathologies (des maladies neurologiques) et des imitations MNZ d’autre part. SLA: sclérose amyotrophique latéral; CSF: fluide cérébrospinal; NfL: neurofilament chaîne légère; pNfH: neurofilament chaîne lourde phosphorée.

Diffusion des niveaux de neurofilaments sous des catégories El-Escorial chez des patients SLA avec des symptômes précoces

Il n’y avait pas une différence frappante concernant des concentrations médianes CSF - NfL et CSF -  pNfH entre des diagnostics cliniques et du SLA réel et probable supportant par le labo ( p= 0.65 et p= 0.22).  Les niveaux médians de sérum-NfL ne montraient pas de différences substantielles entre les catégories El-Escorial de SLA réelle et probable (p= 0.26).
A partir de 43, des patients précoces systématiques ne différaient pas des catégories El-Escorial SLA réel ou probable chez des concentrations de suivi médian pour CSF – NfL, CSF- pNfH et sérum NfL au base et ils ne différaient pas de catégories diagnostiques chez le suivi (p=0.13, p= 0.27, p= 0.59) (voir fig. 2B)

Figure 2 Des niveaux Nf selon le catégorie El Escorial de SLA

Dans la phase symptomatique précoce, les concentrations de CSF – NfL, pNfH et sérum – NfL ne différaient pas considérablement des catégories des maladies de SLA réel jusqu’à probable (A). Dans la phase symptomatique plus tard ont été observé des niveaux de CSF – pNfH moins élévés chez des patients probablement atteints par SLA (p<0.05)(B)
Des symboles bleues représentent un changement de catégorie clinique diagnostique et des symboles noirs représentent aucun changement de catégorie par le suivi.
Les  données sont des valeurs individuels et sont médians et selon la portée p< 0.05.

Diffusion de niveaux de neurofilaments sur des catégorie EL Escorial chez des patients SLA systématiques ultérieures

Chez le groupe SLA de phase ultérieure, le sérum ni les niveaux CSF- NfL montraient des différences significatives entre les phénotypes de SLA.
Les niveaux de CSF – pNfH étaient notamment plus bas chez le SLA supposant comparé au SLA réel et probable (p<0.05).  A partir de 43, des patients symptomatiques ultérieures qui ne changeaient pas de catégorie au SLA réel ou probable chez des concentrations de suivi médianes pour CSF – NfL, CSF – pNfH et sérum NfL sur base de patients qui ne changeaient pas de catégorie SLA diagnostique chez le suivi (p=0.13, p=0.27, p=0.59) (voir fig. 2B)

 

Traduction : Anja

Source : European Academy of Neurology

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