Livraison du VEGF dans cerveau, prolonge survivance des rats SLA
20-01-2005
La livraison directe du VEGF dans le cerveau, prolonge la survivance du modèle rat atteint de la SLA.
(Petit résumé: le VEGF administré directement dans le cerveau, a fourni une augmentation frappante de la survivance de rats SOD1 mutants, selon le rapport de recherche.)
Des scientifiques belges ont publié dans l’édition de janvier du magazine Nature Neuroscience que l’administration directe du facteur trophique, le facteur de croissance de l’endothélium vasculaire (VEGF), prolongeait la survivance d’un modèle rat atteint de SLA.
L’équipe de scientifiques, sous la direction du professeur Carmeliet, a démontré que l’injection de VEGF dans le liquide qui entoure le cerveau et la moelle épinière, peut sauver des neurones, et qu’elle prolonge la survivance de rats SOD1 mutants.
L’équipe de Carmeliet était en train de travailler aux caractéristiques vasculaires du VEGF au moment où ils remarquaient qu’une souris, avec une expression émoussée du gène VEGF, développait certaines caractéristiques similaires à la SLA.
Seulement trois années après cette découverte, le VEGF constitue un candidat potentiel dans la recherche SLA, selon Lucie Bruijn, directeur scientifique et vice-président de l’ALSA. Beaucoup de facteurs trophiques différents peuvent prolonger la survivance dans des modèles de la maladie, mais jusqu’à présent, les essais cliniques sur des patients SLA, n’ont toujours pas réussi à répéter les résultats obtenus chez des animaux. Les scientifiques supposent que les agents ont des problèmes à atteindre les tissus essentiels visés, à savoir la moelle épinière et le cerveau.
Afin d’essayer de refuter cette supposition, les scientifiques belges ont introduit le VEGF directement dans l’espace cérébrale, remplie de liquide.
Ils ont constaté que la livraison ventriculaire de VEGF chez des rats SLA ralentissait la paralysie de 17 jours. Le traitement améliorait également les prestations motrices et prolongeait la survivcance de 22 jours. Cet effet représente le plus grand résultat jamais obtenu chez des modèles animaux SLA à cause d’une livraison de protéines.
Peter Carmeliet et ses collègues ont écrit qu’une livraison directe dans le cerveau semblait être très efficace pour la protection des neurones moteurs cervicaux du rat.
Cela grâce au fait qu’il y avait des concentrations plus élevées présentes dans le cerveau que dans la moelle épinière àprès une livraison de VEGF dans le cerveau.
La livraison du facteur trophique dans les espaces cérébrales a eu des conséquences dans les corps cellulaires de neurones lointains, ce qui prouve que le VEGF est pris par les bouts des nerfs et ramené via les axions vers les corps cellulaires.
Le facteur trophique a aussi conservé les connexions neuromusculaires chez les rats SOD1 mutants (G93A).
‘Nos résultats par rapport aux modèles rongeurs précliniques SLA peuvent avoir des implications sur le traitement de maladies neurodégénératives en général’, selon les scientifiques.
Les discussions sont en cours pour développer du VEGF en tant que thérapie SLA, afin de le délivrer ensuite en tant que génothérapie.
Source : www.alsa.org