Nouveau vaccin SLA montre promesse

26-02-2008

NOUVEAU VACCIN SLA MONTRE PROMESSE

Aaron Derfel, The Gazette

Des scientifiques de l’Université de Québec et Harvard sont en train de travailler sur un vaccine prometteur pour traiter des gens qui souffrent de la maladie de Lou Gehrig, la maladie neuromusculaire destructive.

Il y a aucune cause ou remède connue pour la maladie, formellement connue comme la sclérose latérale amyotrophique. Environ 3.000 Canadiens adultes souffrent de la SLA, et la plupart mourra dans 2 à 5 ans après la diagnose.

Mais il y de l’espoir à l’horizon, puisque le neuroscientifique américain Robert Brown a identifié une mutation génétique dans un petit pourcentage de cas de la SLA.

Maintenant Brown et des scientifiques de l’Université Laval, à Québec City, sont en train de développer un vaccin qui ciblerait une protéine toxique dans des gens avec la mutation génétique.

"La protéine particulière qui a été le sujet de beaucoup de discussion est une qui est produite dans chaque cellule du corps dans de très grandes quantités, " Brown a expliqué hier à l’Institut Neurologique de Montréal, qui tient un symposium cette semaine sur la SLA.

"C’est assez important que chaque animal dans le mode produit cette protéine. C’est une protéine qui défend contre le dommage oxydatif de respirer de l’air. "

Pourtant, dans des gens avec la mutation génétique, la protéine devient toxique.

"Elle mute dans une façon qui cause l’instabilité, le mal pliage, et l’acquisition d’un très grand nombre de caractéristiques toxiques, probablement compromettant beaucoup d’aspects des neurones moteurs qui mourront"

la SLA commence quand ces cellules nerveuses moteurs meurent dans la moelle épinière. Des muscles volontaires dégénèrent et les sens deviennent diminuées.

L’idée derrière le vaccin thérapeutique serait de créer dans le laboratoire des anticorps contre la protéine méchante, et alors les injecter dans les patients qui ont le défaut génétique et qui pourraient souffrir des étapes tôt de la SLA. Les anticorps déclencheraient le système immun à attaquer les protéines toxiques (appelées SOD1), et à délibérer les patients de la dommage de la SLA.

Des scientifiques de l’Université Laval on déjà prouvé qu’un tel vaccin est effectif dans des souris laboratoires qui ont été génétiquement induites avec la SLA. Les scientifiques, sous la direction de Jean-Pierre Julien, ont injecté 8 souris SLA avec le vaccin, et 7 souris SLA avec une solution saline innocente.

L’étude, publiée en février dans le Proceedings of the National Academy of Science, a démontré que les souris vaccinées ont vécu un mois plus longue. En termes humaines, ça se traduirait en des centaines de jours.

Julien recherche maintenant de "humanifier" les anticorps pour qu’ils puissent être injectés dans des humains sans causer une réponse inflammatoire.

"C’est très excité," Julien a dit au The Gazette. "Nous espérons commencer les testes cliniques dans 2 à 3 ans."

Pourtant, une remède est encore loin partie. La mutation génétique en question est présente dans seulement 20 pourcent des cas de la SLA familiale. Et la SLA familiale représente moins de 10 pourcent de tous les cas de la SLA.

Le troisième symposium annuel était financé par la Fondation André Delambre, en honneur de l’exécutif d’Entertainment de Québec qui est mort en 2006 de la SLA.

Ce qui est unique sur le symposium, c’est que ça tire des scientifiques SLA des Etats-Unis et de l’Europe, qui sont prêts à partager les résultats de leurs recherches même avant qu’ils soient publiés dans des journaux.

Vu la concurrence intense dans le monde scientifique, ce type de coopération est une chose rare, avouent des délégants du Symposium.

"Chacun d’autre nous ne va pas résoudre ceci tout seule, et, en effet, le bénéfice réel ce n’est pas l’égo personnel – le vrai bénéfice c’est le patient, " a dit Stanley Appel, un docteur de Houston.

 

Traduire: Joke Mulleners

Share