Retour officiel des cellules souches embryonnaires aux États-Unis

17-12-2009

Une ère nouvelle s'ouvre aux États-Unis dans le domaine de la recherche sur les cellules souches embryonnaires.

Le gouvernement américain a autorisé l'utilisation de 13 lignées de cellules souches humaines pour la recherche financée par les fonds publics. Ces cellules proviennent d'embryons non utilisés dans les traitements de fertilité et qui seraient de toute manière détruits.

La création d'embryons à des seules fins de recherche n'est pas autorisée.

Cette annonce intervient près de 10 mois après que le président Obama eut officiellement rétabli le financement par l'État de la recherche sur les cellules souches embryonnaires.

C'est l'Institut national de la santé (NIH) qui détermine quelles sont les cellules qui peuvent être utilisées tout en respectant les principes éthiques.

En 2001, le président Bush avait cessé le financement fédéral de la recherche sur ces cellules obtenues à partir d'embryons humains. La recherche dans ce domaine devait depuis se faire strictement à l'aide de fonds privés, ce qui avait soulevé un vent de contestation dans les milieux scientifiques.

La valeur des cellules souches, qui sont à l'origine de toutes les cellules du corps humain, réside dans la capacité future des chercheurs à les transformer en n'importe quelle cellule du corps dans le but de pouvoir réparer un jour les tissus ou les organes endommagés ou attaqués par la maladie.

Les chercheurs estiment que l'arrêt du financement public a fait prendre un retard important à la recherche dans ce domaine aux États-Unis.

Le NIH affirme que 96 autres lignées de cellules souches sont actuellement soumises à son processus d'approbation et devraient être mises ultérieurement à la disposition des chercheurs financés par des fonds publics fédéraux.

Plus de 30 crédits de recherche des NIH totalisant plus de 20 millions de dollars ont été débloqués dans le budget 2009 pour la recherche sur ce type de cellules. Ces fonds étaient bloqués jusqu'à ce que les lignées de cellules requises soient autorisées.

 

Source : Radio-Canada.ca avec Agence France Presse

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