Une nouvelle investigation sanguine pour les dommages SLA devrait rendre plus ciblés les essais animaux

07-01-2010

Dans la description ci-dessous, nous ne pratiquons pas notre méthode ordinaire Packard de rapportage unique sur le travail que nous avons soutenu. Pourquoi? Il y a de bonnes raisons: nous voulons prouver comment des investigateurs Packard catalysent en dehors des limites du Centre.

Nous croyons d'ailleurs que ceci est une façon utile de mettre au courant nos lecteurs de nouvelles recherches SLA.

L'espertise Packard aide à développer un biomarqueur facilement quantifiable.

Biomarqueur: un biomarqueur peut être utilisé pour examiner comment un corps réagit à un traitement d'une maladie ou

une forme de modèle de symptômes à déterminer encore. D'autres dénominations sont un marqueur de molécule ou une molécule de signature. Il s'agit d'une molécule biologique retrouvée dans le sang, ou un autre liquide ou tissu corporel en signe d'un procès normal ou anormal d'une maladie ou d'un modèle de symptômes.

C'est un des achoppements de la recherche et du diagnostic de la SLA que personne n'ait trouvé un biomarqueur. Une molécule qui apparaît seulement à la SLA signifierait un monde d'applications, non le moindre les tests de médicaments possibles.

Bugaboo: objet imaginaire de peur, traduisible comme image de frayeur

Jusqu'ici il n'y a pas de manière rapide et fiable pour dire que quelque chose ait arrêté ou retenu la SLA.

 

Dans les modèles SLA d'animaux qui sont de primes points d'arrêt dans le développement de médicaments, on dit à ce jour si un médicament a des possibilités -s'il est sûr- en regardant le comportement d'animaux. Par exemple, des souris peuvent-elles rester en équilibre sur un bâton qui tourne? Leurs pattes arrières commencent-elles à traîner? Selon des chercheurs il y a un réel besoin d'une manière plus facile, plus uniforme, adaptée pour dire si une maladie est présente, ou au moins, si elle cause des douleurs activement.

 

Dans le cas idéal cette méthode donnerait l'occasion d'essayer des médicaments sur des patients SLA.

Ce mois-ci des chercheurs ont fait une annonce, qui ressemble à un solide progrès dans la direction du biomarqueur. Une équipe de Floride menée par Kevin Boylan, avec la Mayo Clinic à Jacksonville et Gerry Shaw, avec la University of Florida, Gainesville, vient de faire paraître un rapport dans le Journal of Neurochemistry à propos d'un marqueur de sang potentiel pour des tests animaux dans le laboratoire. Membre d'équipe et chercheur Packard David Borchelt, également de la University of Florida, livra une expertise inestimable.

Le nouveau travail est basé sur l'idée que certaines molécules sont lâchées dans le sang ou le liquide cérébro-épinal (CSF) lorsque de neurons mourants se désintègrent. Ceci sont des protéines qui n'apparaissent pas chez des animaux ou des personnes sains dans un nombre signifiant en dehors des neurons.

Le liquide cérébro-épinal (CSF) est le liquide qui contourne le cerveau et la moelle dorsale. Dans la moelle dorsale le canal central est rempli de CSF et dans le tronc du cerveau la quatrième ventricule contient du CSF.

Une protéine qui fait la différence

Les chercheurs constatèrent qu'une protéine, appelée pNF-h, a le potentiel en soi d'une molécule qui fait la différence. N-F signifie neurofilament, les bâtonnets structurels qui remplissent les extensions axon d'un neuron. Le travail antérieur de Boylan et Shaw a montré qu'il est possible de détecter des traces de protéine neurofilament dans tant bien le CSF que dans le sang à grande sensibilité.

Les neurofilaments sont des protéines qui remplissent de façon spécifiquement neuronale de la même famille des qualités similaires qui construisent la structure remplissante.

L'axon est une extension d'un neuron qui conduit des impulsions électriques.

Leurs études antérieures investiguaient tant des modèles animaux de leur lésion ou maladie au système nerveux que des patients d'hôpital qui souffrent d'une lésion par arrêt de coeur ou multiple sclérose.

Mais les chercheurs n'avaient pas considéré la pNF-h comme biomarqueur possible pour la SLA.

Par un hasard heureux Borchelt, un chercheur expert de Packard durant longtemps qui était en possession d'un grand nombre de souris SLA, déménagea vers l'Université de Floride. Très vite une nouvelle voie de recherche fut jalonnée.

Borchelt est un éminent connaisseur de souris modèles transgénétiques SLA -en particulier de souris qui portent le gène muté humain SOD1 qui est à la base de la forme la plus fréquente de la SLA familiale. (Près de 150 changements SOD1 différents ont apparu chez des patients SLA)

Souris modèles transgénétiques: A la production des gènes sont sélectionnés qui sont supposés être sujets à certains traits ou maladies et qui sont alors injectés dans des oeufs de souris. Les embryons qui surgissent ainsi sont implantés dans l'utérus d'une mère souris surrogate. Les nouvelles souris qui naissent exprimeront alors ces gènes sélectionnés. Cette technique fut expérimentée pour la première fois avec succès en 1980.

Il offra à ses collègues une grande variété de sortes de la souris mutante SOD1 -d'animaux qui expériencent la maladie de façon rapide et véhémente à ceux chez qui le début est plus subtil.

En outre, les chercheurs étudièrent 20 patients SLA sporadiques et firent 20 contrôles sur des patients en bonne santé, en prenant des tests sanguins mensuels pendant quatre mois et en cherchant là-dedans la pNF-h.

Résultats Arrachants

Lorsque les résultats étaient connus, de souris et des humains sains montrèrent, comme prévu, peu ou pas de sang pNF-h retraçable. Ceci fut pourtant en contrast strident avec les souris modèles SLA, chez qui la présence de molécules était claire. Quand les symptômes de maladie générèrent de peu à sévère, la pNF-h augmenta aussi progressivement. De tests sensitifs le découvrirent rapidement avant qu'il ne fut question de paralysie.

Les niveaux de sang de la molécule “marqueur” étaient significativement plus hautes chez les patients que dans les contrôles. Et les niveaux augmentèrent aussi selon que la maladie progressa. La concentration de pNF-h dans le sang était néanmoins plus basse chez des humains que chez des souris, peut-être parce que la SLA frappe plus progressivement chez des humains, selon les auteurs.

Accompagnement/médication

“Tout ceci suggère que la pNF-h nous permettra de suivre en temps réel l'évolution de la SLA dans des modèles animaux plus facilement qu'avant,” dit Borchelt. Le test sanguin semble être plus fiable que les tests de laboratoire animaux traditionnels. Il est également plus spécifique que mesurer quelque chose comme la perte de poids, disent les responsables de l'étude.

Le vrai potentiel, ajoutent-ils, réside dans de meilleurs tests précliniques sur des animaux de ce qui pourraient devenir peut-être des moyens thérapeutiques -pour expliquer s'ils retardent ou arrêtent la SLA. Ceci pourrait accélérer les tests. Cela pourrait aussi rassembler avec plus de sûreté les données de scientifiques de différents laboratoires.

En ce qui concerne l'utilisation de la pNF-h pour tester des médicaments sur des humains, l'article communique que ceci est encore loin. Pour cela il faudrait d'abord pratiquer de plus grandes études avec plus de patients en divers stades de la SLA.

Est-ce que la pNF-h donne de l'espoir comme outil caractéristique? Est-ce qu'elle pourrait affirmer la SLA chez des patients? Cela serait le cas, déclare Borchelt, si ce qui se libère dans le sang de patients SLA montre d'une façon ou d'une autre qu'il est propre à la maladie. “Nous en avons fait une priorité dans nos laboratoires,” dit-il. “Nous sommes maintenant occupés avec.”

 

Traduire: Eric De Keyser

Source: ALS Independence

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