Une collaboration internationale identifie potentiellement de nouveaux mécanismes pour SLA
04-07-2013
SLA est une maladie qui peut toucher tout le monde, à tout âge et de toute origine ethnique. Alors que beaucoup a été appris sur les populations SLA nord-américaines, européennes et japonaises, il y a d’autres pays qui n'ont pas été examinés en détail en utilisant les techniques actuelles.
Dr Janice Robertson de l'Université de Toronto et son stagiaire postdoctorale, Dr Shangxi Xiao ont récemment collaboré dans le cadre d'un consortium international qui a examiné des patients SLA d’ascendance Han Chinois. Les résultats ont été publiés récemment dans la prestigieuse revue Nature Genetics, après analyse de 506 Han Chinois avec la forme sporadique de SLA, afin de trouver de petits changements dans leur code génétique qui pourraient les rendre plus susceptible pour attraper la maladie. Dans un effort massif, les résultats ont été indépendamment ré-évalué chez 706 autres individus Han Chinois avec SLA. Ceci a résulté à l’identification de deux régions du code génétique qui peuvent augmenter la susceptibilité à la maladie. Intéressant à noter, deux des trois gènes localisés dans cette région sont nouveaux pour SLA mais sont relatés à la régulation du calcium; un mécanisme connu comme essentiel pour un fonctionnement neuronale correct et souvent lié à la neurodégénérance quand déficitaire. L’autre gène devrait représenter une avenue complètement nouvelle et potentiellement passionnant à explorer. Cette étude démontre que les chercheurs Canadiens ne sont pas seulement des leaders d’un effort globale à trouver de nouvelles options de traitements, mais sont aussi activement impliqués dans l’esprit de la collaboration internationale.
Traduction : Ligue SLA : Anne
Source : ALS Canada