Les scientifiques utilisent des cellules iPS pour paver la voie pour trouver la thérapie SLA

14-08-2012

Des scientifiques annoncent qu'ils ont fait des progrès dans le traitement de la sclérose latérale amyotrophique (SLA), une maladie intraitable qui implique une dégénérescence des nerfs moteurs à travers le corps.

Ils ont utilisé des cellules souches pluripotentes induites (iPS) afin d'identifier un composé chimique qui pourrait agir comme un remède.

C'est la première fois que les cellules iPS de patients ont été utilisés pour identifier une substance aux effets curatifs, ont dit les chercheurs.

L'équipe de l'Université de Kyoto et d'autres institutions ont été dirigées par Haruhisa Inoue, professeur agrégé de neurologie au Centre de l'Université de Kyoto pour la recherche et l’application des cellules souches iPS.

Grâce à la donation de peau par trois patients dans la cinquantaine, porteurs d’une anomalie congénitale dans les gènes qui produisent une protéine spécifique, l'équipe a cultivé des cellules nerveuses motrices de leurs cellules souches iPS.

Les cellules artificielles avaient les mêmes caractéristiques que les cellules des neurones moteurs de nombreux patients atteint de SLA.

Elles avaient des protubérances (neurites) plus courtes que les cellules dérivées de sujets sains et étaient les plus susceptibles à mourir lorsqu'elles sont exposées au stress qui induit des effets de vieillissement.

Les scientifiques ont constaté que les anomalies protéiques peuvent entraver la production d'acides ribonucléiques (ARN), le matériel génétique indispensable à toute forme de vie.

Ils ont ensuite ajouté quatre types de composés chimiques aux cellules, qui sont impliqués dans la génération de RNA. L'addition de l'acide anacardique, un composé chimique trouvé dans les coquilles de noix de cajou, a aidé les cellules à regagner les propriétés normales, y compris des protubérances plus longs et plus de résistance au stress.

Il reste inconnu si l'acide anacardique peut être appliquée directement en thérapie, parce que si peu est connu sur sa sécurité.

Les chercheurs ont dit qu'ils vont chercher davantage de ses mécanismes curatifs et de ses effets secondaires afin d’aider à développer des médicaments thérapeutiques,.

Les résultats de la recherche ont été publiés on-line dans l'édition du 1 août de Science Translational Medicine, une revue médicale américaine.

 

Traduction : Ligue SLA : Anne

Source : Science Translational Medicine

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