Des activités physiques n’augmentent pas la menace de SLA

13-11-2014

Selon des études récentes des activités physiques n’augmentent pas la menace de SLA

De graves blessures de tête sont un facteur de risque pour la SLA

Rome

Des activités physiques n’augmentent pas le risque de développer SLA mais des blessures de tête répétées qui sont la conséquence d’un sport de contact forment un risque possible selon des études scientifiques récentes. Une étude qui a été publiée dans les Annales du magazine « Neurology » et qui a suivi les activités de 652 patients SLA et de 1166 gens du même âge qui ne souffrent pas de SLA, ont montré que n’importe quelle activité physique n’augmente pas le risque d’être exposé plus à la condition neurodégénerative de la SLA. Au contraire, elle peut même offrir quelque protection contre la maladie. Par contre l’étude a trouvé que des gens qui ont eu au moins 2 commotions cérébrales ou d’autres graves blessures de tête, avaient plus de chance de développer SLA et ceci aussi dans le groupe des athlètes qui n’ont jamais eu une commotion cérébrale. Les résultats sont confirmés par une deuxième étude publiée dans le Journal européen d’Epidémology qui a étudié des recherches depuis 50 ans. Celles-ci ont trouvé que dans la population générale l’activité physique n’est pas un facteur de risque pour SLA. Des doutes concernant un lien possible entre des activités sportives et SLA ont été inspirées par de petites études passées en Europe et aux Etats Unis ainsi que par le cas particulier ( qui a été largement publié dans la presse ) des joueurs de foot italiens et la mort de Stefano Borgonovo ( joueur chez AC Milan et Fiorentina ) qui a décédé en 2013 à l’âge de 49 ans. SLA, nommé « Motor Neurone Disease » au Royaume Uni, a attiré beaucoup d’attention publique pendant les mois derniers grâce à la challenge « Ice Bucket », une organisation qui a demandé aux politiciens et des gens célèbres de verser un seau de l’eau froide au-dessus de leur tête afin de gagner de la conscience pour cette maladie.   

 

Traduction : Debbie Wolffers

Source : Axel Massart 

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