Fumer accélère la progression de la SLA et réduit la durée de survie

30-09-2016

Par Daniela Semedo, PHD

Le Roken, sigaret, hand, gezicht, ALStabagisme peut accélérer la progression de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) et réduire le temps de survie des patients atteints de cette maladie, selon une nouvelle étude collaborative d’universités italiennes et d’instituts de recherche.

L’étude, "Influence of cigarette smoking on ALS outcome: a population-based study" a été publiée dans 'The journal of Neurology Neurosurgery and Psychiatry'.

Afin d’évaluer l’influence du tabagisme pré-morbide et du profil de risque vasculaire sur le développement de la SLA, le Dr. Adriano Chio, directeur médical et scientifique du département de neurosciences de l’Université de Turin en Italie, et ses collègues ont mené une étude basée sur une population de 650 patients italiens atteints de SLA. Les chercheurs ont recueilli des données sur les habitudes tabagiques de ces patients et se sont également penchés sur la la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) chez ces patients.

Au moment du diagnostic, environ 19 % des pALS étaient des fumeurs réguliers, 28 % étaient d’anciens fumeurs et environ 53 % n’avaient jamais fumé.

La MPOC a été diagnostiquée chez 44 pALS, dont la moitié étaient d’anciens fumeurs. Les patients atteints de MPOC ont une durée de vie plus courte que ceux sans cette maladie. Les chercheurs ont également constaté que fumer la cigarette semble raccourcir la vie des patients indépendamment du fait s’ils souffraient de MPOC lors de leur diagnostic SLA.

Les pALS fumeurs actuels avaient une durée de survie moyenne significativement plus courte (1,9 ans) par rapport aux anciens fumeurs (2,3 ans) et à ceux qui n’ont jamais fumé (2,7 ans). En outre, les fumeurs actuels étaient plus jeunes que d’autres lorsque leur SLA a été diagnostiquée.

 Les chercheurs en concluent que : "Cette étude indique que des facteurs environnementaux et des habitudes personnelles représentent des facteurs de risque d’apparition de SLA et peuvent également influencer son phénotype et son pronostic. La découverte des mécanismes, soit génétiques ou épigénétiques, par lesquels les facteurs exogènes influencent le phénotype de la maladie est d’une importance majeure pour une approche plus ciblée pour guérir de la SLA".

La SLA est une maladie dégénérative mortelle des motoneurones supérieurs et inférieurs qui affecte les fonctions musculaires, y compris la respiration, la parole et la déglutition. Dans environ 50 % des cas, la SLA est également associée à des troubles cognitifs, allant de la démence fronto-temporale à des formes bénignes d’atteintes aux capacités cognitives. Dans la plupart des cas, la SLA apparaît sporadiquement dans une population ; seulement environ 10 % des patients ont des antécédents familiaux positifs, tant pour la pour démence fronto-temporale que pour la SLA.

Il n’existe pas encore de remède pour la SLA, mais il est démontré que l’âge, le sexe, la génétique et des problèmes de santé sous-jacents sont des facteurs de risque pour cette maladie incapacitante.

 

Traduction : Fabien

Source : ALS News Today

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