Mécanismes intracellulaires révélés qui sont à la base de SLA

29-01-2016

Des recherches à l'Université de Kyoto révèlent qu'une protéine de suppression de cancer pourrait causer le progrès de la SLA, ce qui amène les médecins plus proche vers l'identification des médicaments potentiels contre la maladie. Crédit : Eiri Ono/Kyoto University

Une nouvelle étude qui expose le mécanisme derrière la sclérose latérale amyotrophique (SLA) a amené les médecins plus proche d’un traitement potentiel contre la maladie. Tsukasa Uchida et ces collaborateurs de l’Université de Kyoto ont découvert que les protéines qui ralentissent le cancer et qui préventes la hypoxie jouent un grand rôle lors du progrès de la SLA.

L'un des principaux facteurs qui déclenchent l'apparition de la SLA, est le dysfonctionnement des cellules de support neuronale, soit des oligodendrocytes. Des études récents ont suggéré que le mauvais repliement et l’accumulation de la protéine TDP-43 dans les oligodendrocytes, est surement lié au développement de la SLA, ainsi qu’aux autres maladies neurologiques, par exemple l’Alpha-synucléine dans la maladie de Parkinson. L’étude actuelle va plus loin, elle explique comment cette protéine finit par accélérer le diminution de force musculaire, qui est caractéristique en SLA.

L’équipe d’Uchida a découvert que la protéine von Hippel Lindau- (VHL) – qui est associée à un gène qui est surtout connu pour la suppression de cancer – est fortement liée au versions TDP-43 mal formé dans les oligodendrocytes.

« TDP-43 semble être une protéine très fragile et se fragmente dans le cytoplasme. Lorsque cela se produit, ceci se lie à la VHL, qui se trouve généralement dans les vaisseaux sanguins, mais nous avons étonnamment retrouvé ceci dans les oligodendrocytes également », dit Uchida.

La VHL forme un complexe avec culline 2 (CUL2). Ceci est une protéine qui sauve la cellule en circonstances hypoxique, et facilite la diminution des TDP-43 malformés par la suite, même en circonstances normaux.

« La CUL2 est déjà connue pour la démolition d’autres protéines, mais notre étude expose pour la première fois qu’elle est également concernée dans la démolition des TDP-43 », selon Uchida.

En outre, l’équipe a découvert qu’un excès de VHL accumule la VHL/TDP-43 dans le cytoplasme. En conséquence, cela forme un cluster de protéines dont on assume qu’il est nocif pour le fonctionnement des oligodendrocytes.

« Un excès de VHL dans le cytoplasme et la manque de balance entre VHL et CUL2, semble être à la base du mauvais fonctionnement des oligodendrocytes », dit Makoto Urushitani, qui est l’auteur principal de l’étude. « Dès qu’on a une vision plus précise de la conservation de la balance entre la VHL et CUL2, nous pouvons, selon moi, contribuer énormément au traitement de la SLA. »

 

Traduction : Hanne-Lore Vandeuren

Source : Medical Xpress

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