Qualité de vie et dépression : une étude récente chez des patients SLA
09-06-2015
Qualité de vie et dépression dans une étude récente chez des patients SLA
Dans une étude récente publiée dans la revue BMC Neurology des chercheurs ont constaté que, malgré l'absence d'un traitement curatif, les caregivers de la sclérose latérale amyotrophique (y compris les médecins spécialisés comme aidants ainsi que les soignants infirmiers et familiales) peuvent considérablement contribuer au maintien de la qualité de vie (QV) au niveau le plus élevé possible. L'étude a montré que le Q(ualité)o(f) L(ife) et les symptômes dépressifs devraient être régulièrement évalués et les exigences particulières des personnes souffrant de différents phénotypes SLA devraient être considérées.
La sclérose latérale amyotrophique (SLA) est une maladie des neurones moteurs qui provoque la dégénérescence des neurones moteurs supérieurs et inférieurs conduisant à une paralysie rapidement progressive des muscles squelettiques, qui affectent les voies respiratoires, la voie et les fonctions à avaler. Ces patients ont un handicap physique progressif et une perte de communication, et il y a un manque d'options de traitement pour la maladie. La gestion et les soins cliniques sont devenus un sujet de recherche d’intérêt croissant. L’amélioration de la qualité de vie (QV) est plus pertinente comme les patients atteints de détresse psychologique ont un risque accru de mortalité.
On a démontré que les patients SLA ont bonne qualité de vie malgré leur handicap physique progressif. Cependant l'interaction du handicap et de la dépression par rapport à la qualité de vie chez des patients SLA reste mal compris notamment quant à la mesure que les limitations physiques progressives sont liées à l’accroît de la dépression et la diminution de la QV et quels autres facteurs sont pertinents.
Dans l'étude intitulée « Interaction de la fonction physique, qualité de vie et dépression dans la sclérose latérale amyotrophique : caractérisation d'une grande cohorte de patients », Sonja Körner du département de neurologie, Medizinische Hochschule Hannover en Allemagne et ses collègues, ont caractérisé 159 patients SLA et examiné l'incidence de plusieurs facteurs (handicap physique, durée de la maladie, sexe, apparition de la maladie et l'âge) et l’impact sur les symptômes dépressifs et la QV à l'aide du Beck dépression inventaire-II, le questionnaire SF-36 Health Survey et le revised score fonctionnelle de SLA.
Les chercheurs ont voulu élucider quels aspects de la QV sont touchés chez les patients SLA et s’ils existent des différences liées au phénotype de la maladie. Les résultats ont montré que la QV était réduite chez les patients SLA dans presque toutes les catégories du SF-36 et que la progression du handicap physique est corrélée à la dépression mais que les scores QV étaient réduites seulement pour les éléments directement liés à la fonction physique.
A base de ces résultats, l'équipe a conclu que les symptômes dépressifs ont une influence forte sur la QV, donc leur détection et traitement sont d'une importance particulière. Différents domaines de la qualité de vie sont affectés différemment dans les sous-groupes de patients SLA. Selon les chercheurs, être conscient de ces différences peut être précieux pour les soignants SLA professionnels, familiales et les médecins.
Traduction : Ligue SLA : Anne
Source : ALS News Today
Résumé : « qualité de vie, anxiété et dépression chez les patients SLA et leurs proches. »
11-08-2015
But et objectifs : les objectifs étaient d'étudier la santé en tant que qualité de vie, anxiété et dépression chez les patients atteints de la sclérose latérale amyotrophique et leurs proches et de comparer ces résultats avec un sous-groupe de la population suédoise. Trente-cinq paires de patients atteints de sclérose latérale amyotrophique et leurs proches ont été étudiés.
Historique : lorsqu'une personne est atteinte de sclérose latérale amyotrophique il y a beaucoup de changements de la vie. Les comparaisons entre patients, proches et l'ensemble de la population sont nécessaires pour obtenir une compréhension plus large de leur qualité de vie, l'anxiété et la dépression.
Conception : une étude descriptive.
Méthodes : Tous les participants ont été étudiés selon la méthode SF-36 et le score d’angoisse hôpital et l’échelle dépression. La fonction physique des patients a été évaluée par le score sclérose latérale amyotrophique fonctionnelle et l'échelle de Norris.
Résultats : Une corrélation à la fois entre la composante mentale du SF-36 et l'anxiété entre les paires de patients et leurs proches, alors qu'aucune corrélation n'a été trouvée dans la composante physique ou la dépression. Ces résultats n'étaient pas liés à la fonction physique des patients. Les patients et leurs proches avaient quelques résultats mineures en SF-36 et l'anxiété et la dépression que l'ensemble de la population suédoise. Le sexe ou l'âge n'ont pas affecté les estimations dans l'une des échelles.
Conclusions : Les résultats indiquent que le patient et ses proches sont touchés par la maladie indépendamment de l'invalidité physique. Dans la plupart des paires du patient et des proches, la composante mentale et l'anxiété ont été touchées de manière similaire.
Pertinence pour la pratique clinique : Les résultats soulignent la nécessité d'un soutien médical et infirmier à la fois du patient et de ses proches peu après le diagnostic et au cours de la maladie.
Traduction : Ligue SLA : Anne
Source : Journal of clinical nursing