La thérapie radiologique contre l’hypersalivation dans les patients avec la SLA et la maladie de Parkinson

Ned Tijdschr Geneeskd. 2012;156(7):A3868.

Une étude rétrospective. 

La méthode : L’étude a été réalisée chez 53 patients au Département Radiothérapeutique du Centre Médical Académique situé à Amsterdam de janvier 1996 à décembre 2008. Les patients ont été irradiés localement contre l’hypersalivation une ou plusieurs fois. 43 patients avec la SLA et 10 patients avec la maladie de Parkinson participaient à l’étude. La dose d’irradiation de 12 Gy en deux fractions. La réaction clinique et les effets secondaires ont été évalués selon des critères prédéterminées. 

Les résultats : Après la radiothérapie initiale une réaction clinique partielle ou entière a été provoquée chez 35 patients, ou 66%. Le degré de survie moyen après une première session de radiothérapie s’élevait à 13,7 mois chez le groupe entier des patients, à 11,6 mois chez les patients avec la SLA et à 26,8 mois chez les patients avec la maladie de Parkinson. La durée moyenne du traitement palliatif prospère des patients malades en phase critique s’élevait à 6,9 mois chez les patients avec la SLA et 6,5 mois chez les patients avec la maladie de Parkinson. Ces résultats indiquent que l’hypersalivation de ces malades en phase critique avec le traitement se modérait pour, en moyenne, 50% et 25% de leur durée de survie restante. La durée moyenne jusqu’au redémarrer de l’hypersalivation s’élevait à 11,9 mois. La deuxième série de radiothérapie résultait à une réaction clinique chez 21 des 26 patients (81%), mais, la plupart du temps, ce n’était qu’une réaction clinique partiellement réussie (62%). Dix patients subissaient, temporairement, des effets secondaires limités ou normaux, comme un mucus épais, la bouche sèche ou une douleur locale. 

La conclusion : Pour les deux tiers des patients avec la SLA et la maladie de Parkinson une radiothérapie à dose faible apparait un traitement palliatif effectif, simple et rapide contre l’hypersalivation avec une contagiosité négative limitée. 

Traduction : Annelore Knoors