Application de cellules souches dans la Sclerose Amyotrophique Laterale: Apport d’un Facteur de Croissance et Therapie cellulaire (p 171-182)
08-11-2012
Auteurs : (Ksenija Bernau, Michael G. Meyer, Masatoshi Suzuki, le Departement of Biomedical Engeneering, et le Departement of Comparative Biosciences University of Wisconsin-Madison, Madison, Wisconsin, USA, et d’autres)
Résumé :
La Sclérose Amyotrophique Latérale (SLA) est une maladie neurodégénérative où des neurones moteurs dans le cerveau et la moëlle épinière ont disparu, ce qui conduit à la paralysie et à la mort.Des études récentes suggèrent l’implication des interactions neurone-gliales dans la pathogenèse de la SLA où la dégénération de neurones moteurs pourrait provoquer en partie le disfonctionnement des populations astrocytes proches. Les cellules souches pourraient être en mesure d’aider dans la lutte contre la SLA de différentes manières : thérapie cellulaire, modélisation de la maladie, apport des médicaments, screening des médicaments. Est-on proche de l’utilisation de ces cellules pour le traitement de la SLA ? Alors que semble évident l’utilisation des cellules souches pour la fabrication de nouveaux neurones en vue du remplacement de ceux détruits par la SLA, une approche plus pratique et immédiate est l’utilisation des cellules souches pour la protection des neurones moteurs propres des patients qui sont soumis à la dégénération. La transplantation de différents types de cellules souches dans la moelle épinière de modèles de SLA de rats ou souris a résulté précédemment dans une certaine protection de neurones ou dans des améliorations significatives. Nous avons ainsi démontré que la transplantation de cellules souches humaines qui a amené le facteur neurotropique (GDNF) dérivé de la lignée cellulaire gliale directement dans la moelle épinière ou les muscles squelettiques, a conduit à de fortes migrations cellulaires dans les zones dégénérées, avec une fourniture efficace de la GDNF, et une préservation remarquable des neurones moteurs du hôte. Prise en commun, la thérapie ex vivo qui cible sur les muscles squelettiques ( ou les terminaisons nerveuses des neurones moteurs) et la moelle épinière (ou la substance cellulaire) pourrait conduire à une combinaison optimale pour les études cliniques sur l’homme.
Traduction : Luc Michiels
Source : Nova Science Publishers