Cibler la SLA SOD1 de l'intérieur

19-09-2018

Résumé: Une nouvelle stratégie peut aider à réduire la toxicité des neurones moteurs dans la SLA SOD1. L'approche, développée par une équipe de chercheurs dirigée par Raymond Roos de l'Université de Chicago en Illinois, utilise des fragments d'anticorps intracellulaires à chaîne unique, connus sous le nom d'intracorps, pour cibler la SOD1 mal repliée en vue de sa destruction. Les intracorps, qui sont codés par un seul gène, peuvent être emballés dans des virus adéno-associés (AAV), y compris AAV9, permettant la délivrance dans les neurones moteurs et les cellules gliales du cerveau et de la moelle épinière. L'étude est parue le 31 août dans Neurobiology of Disease.

Texte intégral

Intrabodies toxicity

Regarder à l'intérieur Des anticorps intracellulaires émergents visent à réduire la toxicité des neurones moteurs dans la SLA en abaissant les taux de protéines clés mal repliées provenant des neurones moteurs, notamment la SOD1 et la TDP-43. Image: Physiopathologie de la SLA. Hardiman et al., 2017, Nature Reviews Disease Primers]

Une nouvelle stratégie peut aider à réduire la toxicité des neurones moteurs dans la SLA SOD1. L’approche, développée par une équipe de chercheurs dirigée par Raymond Roos de l’Université de Chicago en Illinois, utilise des fragments d’anticorps intracellulaires à chaîne unique, connus sous le nom d’anticorps intracellulaires, pour cibler la SOD1 mal repliée en vue de sa destruction.

Les intracorps, qui sont codés par un seul gène, peuvent être conditionnés en virus adéno-associés (AAV), dont l'AAV9, permettant la délivrance dans les neurones moteurs et les cellules gliales du cerveau et de la moelle épinière.

La stratégie a augmenté la survie d'un modèle souris SLA (SOD1 G93A) jusqu'à 18% en fonction du moment de l'administration. Une réduction significative de la perte de neurones moteurs pourrait également être détectée au moins lors du traitement au stade néonatal.

L’approche, administrée par voie intraveineuse, s’inspire d’études antérieures menées par Jean-Pierre Julien, de l’Université Laval, à Québec, au Canada, où une seule injection intrathécale d’une thérapie génique similaire retardait l’apparition de la maladie chez le même modèle (Patel et al., 2014).

La stratégie fait partie d'un nombre croissant d'approches visant à traiter la SLA SOD1 en réduisant les taux de l'enzyme SOD1 mal repliée.

L’étude est parue le 31 août 2018 dans Neurobiology of Disease.

 

Traduction : Christina Lambrecht

Source : The ALS Research Forum

Mise à jour: ciblage TDP-43 dans la SLA

Share