Des cellules souches neuraux
24-04-2005
Les cellules souches neuraux survivent et influencent les neurones dans le modèle rat SLA
Par Roberta Friedman, Coordinateur informatique du département de recherche de l’ALSA.
Petit résumé : Des scientifiques financés par l’ALSA ont placé des cellules souches humains génétiquement fabriqués dans la moelle épinière de rats et ils ont démontré qu’ils contiennent un facteur guérissant, qui a la capacité de faire fonctionner des neurones.
L’étude SLA sur la Génothérapie Humaine, publiée en avril, démontre que des cellules souches pris de la couche extérieur du cerveau humain foetal, peuvent être fabriqués dans le laboratoire. On peut les inciter à devenir des cellules de support essentiels pour les neurones moteurs et on peut en faire un facteur qui aide à faire survivre les neurones environnants. Des scientifiques de l’université de Wisconsin à Madison ont constaté une hausse de la fonction des neurones, onze semaines après le placement des cellules souches fabriqués avec succès dans la zone critique de la moelle épinière chez des rats qui modèlent la SLA. Des tests sont en cours qui visent à examiner si les rats regagnent la fonction motrice. Ils montrent le chemin pour les tests SLA humains. En avril 2005, des scientifiques du Centre Waisman à Wisconsin ont publié un article contenant leurs constatations prometteuses relatives à la Génothérapie Humaine chez des rats qui modèlent la SLA.
Ils ont démontré que les cellules souches humains peuvent intégrer dans la zone critique de la moelle épinière qui fournit les nerfs qui contrôlent les muscles. Il s’agit de la zone où sont présents les cellules atteints du processus pathologique.
Les cellules souches, obtenus du cerveau foetal humain, se développent comme facteur de maintien qui soutient les neurones, et très probablement ils s’intègrent dans les cellules de support environnants, appelé Glia. Les cellules fabriqués étaient encore vivants onze semaines après l’implantation, et semblent s’intégrer et fonctionner dans la zone de la moelle épinière.
Actuellement, les scientifiques de l’Université de Wisconsin, financés par l’ALSA, testent des rats traités pour voir s’ils peuvent conserver leur fonction motrice plus longtemps que les rats non traités qui modèlent la maladie. Les rats expriment le gène humaine du mutant SOD1, une modification dans une protéine qui constitue la cause de certains cas de la SLA héréditaire.
Le Professeur Clive Svendsen, le chef de recherche, à dit : nous nous réjouissons de l’interaction perpétuelle avec l’ALSA, lorsque nous impliquons minutieusement des cellules souches dans notre étude.
Svendsen à remarqué que le support financier de l’ALSA et les forums sponsorisés avec d’autres scientifiques spécialisés en cellules souches et en la SLA, rend possible les progrès rapides dans la recherche à un traitement pour des troubles nerveux dégénératifs. L’aide n’était pas uniquement de nature financière. Dès le début de l’étude, l’ALSA a fourni une conception scientifique importante, et a participé aux réunions importantes où l’on a discuté du rapport entre la recherche des cellules souches et la SLA. La disponibilité du rat SLA est également devenue un composant essentiel de ce projet. La directrice scientifique de l’ALSA, Lucie Bruijn, a dit : il est tellement excitant de constater que les idées passent tellement rapide du laboratoire à l’application clinique potentielle, à cause de la collaboration étroite avec des scientifiques importants. C’est du réel travail en équipe. Les cellules souches sont pris des couches extérieures du cerveau fœtal humain. Ils se développent dans de petits plats du laboratoire, et sont pourvus d’un système de livraison, appelé Lentivirus Vector. Ces molécules virales fournissent un gène pour le Glial Derived Neurotrophic Factor (GDNF).
Le concept lentivirus était fourni grâce à la collaboration avec l’équipe de Patrick Aebischers de Suisse.
Le GDNF est l’un des facteurs soi- disants trophiques qui fonctionne dans des modèles animaux de la SLA, mais il est incapable d’atteindre le système nerveux dans une mesure suffisante pour pouvoir parler d’un traitement réussi des patients.
Les cellules souches fabriqués qui produisent perpétuellement le GDNF humain, fournissent un moyen pour viser spécifiquement les neurones malades en cas de SLA. La livraison des cellules souches modifiés se produisait à l’aide d’une injection minutieuse dans la moelle épinière, une tâche de précision que l’on exécute expérimentalement. L’implant prend soin d’une livraison constante du facteur, là où il est nécessaire.
Les études démontrent que le GDNF n’est produit que dans la zone immédiate autour de la place de l’injection.
Les chercheurs ont constaté un taux augmenté des neurones moteurs dans la moelle épinière du rat. La SLA détruit carrément les neurones moteurs dans la moelle épinière et dans le cerveau, ce qui entraîne une faiblesse progressive et finalement la paralysie. La mort est causée par un défait respiratoire, ce qui arrive lorsque la perte motrice débranche définitivement les muscles qui participent à la respiration.
Svendsen a reconnu l’effort important, fourni par tous les membres de l’équipe de recherche et des sources financières.
Nous voudrions aussi remercier l’ALSA et ses différents départements pour leur support constant, a dit Svendsen.
Source : www.alsa.org