Dr. Adrian Harel – La lutte pour guérir la SLA

MMD Newswire - Sai Rosen de InvestorStemCell (Stem Cell Media, LLC), a récemment rencontré le Dr. Adrian Harel, Chief Executive Officer de BrainStorm Cell Therapeutics Inc. (OTC: BCLI). BrainStorm Cell Therapeutics Inc. est une société de biotechnologie qui développe des thérapies de cellules souches autologues pour des maladies neurodégénératives très invalidantes, telles que la sclérose latérale amyotrophique (SLA), la sclérose en plaques (SEP ou MS), la maladie de Parkinson (PD) et les traumatismes médullaires. Ces maladies ont des options de traitement limitées, et en tant que telles représentent des besoins médicaux inaccomplis. Dr. Harel a une expérience de plus de 25 ans dans le développement du commerce international, le marketing, le développement clinique, la collecte de fonds et la création de partenariats stratégiques. En janvier 2011, il a rejoint BrainStorm et a utilisé toute son expérience pour transformer la société d'une entreprise en biotechnologie préclinique vers un leader mondial dans le traitement des maladies neurodégénératives dans le stade clinique pour la SLA. L'entreprise se prépare pour le lancement d'une SLA phase II, qui aura lieu à Boston, au célèbre Massachusetts General Hospital (MGH) et à l’hôpital UMass.

Lors de son interview, Dr. Harel a partagé les informations suivantes:

Pourquoi êtes-vous intéressés par les maladies neurodégénératives?

Dr. Harel: «Je suis devenu fasciné dans ce domaine de recherche quand j'étais étudiant PhD, et au cours de mon stage postdoctoral, mais surtout en travaillant chez Proneuron Biotechnologies. Nous avions créé le «centre d'intérêt mondial" de la paralysie. J'ai eu le plaisir de communiquer avec Christopher Reeve, d'une part, et d’autre part avec des leaders cliniques à travers le monde. «Nous sommes les pionniers de ces traitements cellulaires à un stade précoce et j'ai été heureux d'avoir joué un rôle important dans les efforts de réglementation et de gestion à travers des canaux multiples à la fois internes et externes."

Qu'est-ce qui vous a amené à BrainStorm?

Dr. Harel: «J'ai passé toute ma carrière à aider d’autres, en travaillant avec des équipes inspirés à trouver des solutions pour les problèmes biologiques et cliniques difficiles avec l'objectif final d'alléger le fardeau de la souffrance. À mon avis, la SLA est la plus dévastatrice de toutes sur le spectre des maladies neurodégénératives. Le fait que les données initiales de nos essais SLA phase I/II démontrent des améliorations mesurables dans les principaux scores fonctionnels est très encourageant dans la lutte contre la SLA ».

Comment est le marché du crédit?

Dr. Harel: «Il a été difficile de trouver un équilibre entre d’une part préserver la valeur des actions détenues par nos investisseurs existants, et d’autre part réunir les capitaux nécessaires pour faire avancer nos essais cliniques aussi rapidement que possible. En 2012 seulement, en juillet, nous avons fermé une offre publique de 5,7 millions de dollars avec des conditions favorables, et nous avons également obtenu des subventions non-dilutives du Bureau du Scientifique en Chef d'Israël. J’ai rejoint BrainStorm en janvier 2011, et depuis, nous avons amassé plus de 9 millions de dollars. "

Quelle est la prochaine étape pour BrainStorm?

Dr. Harel: «Nous avons récemment conclu la première moitié de notre étude d’essai SLA phase I/II en Israël, et nous sommes satisfaits de la sécurité et de l'efficacité initiale que nous avons aperçu. Nous travaillons également sur l'obtention de l'approbation de la FDA pour un essai SLA phase II au MGH et UMass Hospital à Boston, et nous espérons de pouvoir le lancer dans la première moitié de 2013.

Que diriez-vous à ceux qui vivent avec la SLA?

Dr. Harel: «Je me réveille tous les jours avec la mission d'aider les patients atteints par la SLA à surmonter leur maladie. Je n'aurai pas de repos avant que je trouve une solution à base de cellules qui réussira à arrêter la progression de la maladie. La connaissance qu'il n'y a pas de réel traitement efficace pour la SLA aujourd'hui, combiné avec le fait que si peu d'autres sociétés travaillent sur une solution viable, rend notre mission d'autant plus urgente, car il y a beaucoup de patients qui dépendent de nous.

Voyez-vous un moment où il n’y aura plus de SLA?

Dr. Harel: «En résumé, oui! Nous travaillons avec les meilleurs chercheurs et cliniciens en Israël et bientôt on travaillera avec les meilleurs aux Etats-Unis. Je suis convaincu que les cellules souches seront la solution. »

Sai Rose a conclu: «Au cours de mes années d'interviewer de dirigeants d'entreprises, je n'ai jamais rencontré un CEO plus passionné que le docteur Harel. Il dispose de l’ensemble des compétences nécessaires pour réussir et croître une entreprise en phase clinique. »

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Traduction : Damien Camerman

Source : InvestorStemCell