Mutation commune ciblée avec succès dans la démence fronto-temporale et la SLA

19-08-2014

(version abrégée)

JUPITER, FL, 14 août 2014 – Les scientifiques ont mis au point des petites molécules comme médicaments candidats et ont démontré qu'ils interfèrent avec la synthèse d'une protéine anormale qui joue un rôle clé dans l'apparition de ces deux maladies. L'équipe a également développé des biomarqueurs qui peuvent tester l'efficacité de ceux-ci et d'autres thérapies.

L'étude, dirigée par le professeur Matthew Disney de l'IRST et le professeur de neuroscience Leonard Petrucelli de la clinique Mayo, a été publiée en ligne avant l’impression du 14 août 2014 dans la revue Neuron.

« Nos petites molécules ciblent un défaut génétique qui est de loin la cause la plus importante de la SLA familiale Si vous avez ce défaut vous êtes aurez la SLA ou la DFT, » disait Disney. « Nos résultats montrent pour la première fois que cibler cette mutation avec un candidat-médicament de petites molécules peut inhiber la translation des protéines toxiques — et établit qu'il serait possible de traiter un grand nombre de ces patients, mais c'est juste le début de ces études et des recherches supplémentaires doivent être faites. »

Accumulation toxique

La mutation qui peut causer les deux maladies affecte un gène appelé C90RF72 et implique une expansion de la répétition ayant plus de séquences génétiques répétitives que d’habitude. Cela se traduit par d’anormales brins d'ARN et la production de toxiques « protéines de c9RAN. »

Deux des composés diminuent significativement les niveaux de la protéine toxique. À l'aide d'une série de dosages des candidats-médicaments, les scientifiques ont découvert que la dose plus élevée d'un produit, réduit la protéine toxique avec près de 50 pour cent.

Les protéines toxiques présentes dans le liquide céphalorachidien pourraient aussi devenir un outil d'inclusion dans des essais cliniques humains, a ajouté Disney, qui était très enthousiaste concernant la collaboration avec la clinique de Mayo et de la grande équipe. « Notre expertise biologique et chimique collective rend cette recherche possible, » a-t-il dit. « Ce n’est que le début de ce que nous pouvons faire ensemble. »

 

Traduction : Ligue SLA : Anne

Source : EurekAlert

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