Présentation de Prof. Carmeliet
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Le Professeur disposé de l'université de Louvain. Le directeur auxiliaire du centre pour Transgene et thérapie gène.
Le Prof. Carmeliet commence à expliquer quel genre d'examen on fait à Louvain. Cette recherche se concentre sur la modification de l'information génétique, qui se trouve dans le centre des cellules humaines dans la forme de chromosomes et DNA. Par la modification du code génétique, par le changement des matériaux dans le DNA, on peut imiter des maladies comme chez les gens, et ceci sur soi permet d'avoir de nouvelles compréhensions dans ces maladies et finalement de tester de nouveaux traitements.
Pour cette recherche on n'utilise pas particulièrement des souris, mais bien des poissons zèbre et des têtards, parce qu'ils peuvent plus vite être modifiés génétiquement.
Il y a plus ou moins 10 ans on a commencé à faire de la recherche à Angiogenese, étant la formation de nouveaux vaisseaux sanguins. La raison pour ceci est que plus de 70 maladies différentes sont causées par un déficit ou un surplus de Angiogenese. Une crise cardiaque est causée par un déficit de Angiogenese, et le cancer par exemple peut être la conséquence d'un surplus de Angiogenese. À Louvain on était intéressé d'effiler le code génétique de Angiogenese, et un des facteurs les plus importants dans ceci est la protéine VEGF (facteurs de croissance vasculaires endothéliales).
Via un petit film Prof. Carmeliet montre le rôle de la protéine VEGF dans l'Angiogenese. Le petit film montre la formation d'un petit tumeur, qui n'a pas besoin de vaisseaux sanguins supplémentaires au début. Après quelques temps le tumeur a bien besoin des vaisseaux sanguins pour continuer à pouvoir croître, et à ce moment, le tumeur comme à sécréter la protéine VEGF. Quand cette protéine se met sur certains capteurs dans les vaisseaux sanguins, des nouveaux vaisseaux sanguins seront formés qui vont au tumeur.
Par des tests génétiques avec la protéine VEGF, on a fait, par hasard, une constatation très remarquable. Chez les souris chez lesquelles les valeurs VEGF dans le sang ont légèrement été diminuées, on a remarqué que les souris avaient des problèmes avec les muscles. Entre autre en examinant les neurones et la moelle épinière on pouvait constater que ces souris avaient la maladie SLA.
Parce que cette constatation était tellement remarquable que, en collaboration avec le professeur Robberecht, on a fait une plus grande étude avec plusieurs patients SLA. Cette étude a, en effet, montré que les gens avec une anomalie dans le code génétique de la protéine VEGF et qui avaient, à cause de ceci, moins de VEGF dans le sang, ont un risque plus élevé pour avoir SLA.
Bien qu'on n'ait pas encore une compréhension complète comment les valeurs VEGF basses dans le sang peuvent mener à la maladie nerveuse SLA, on a quand même une proposition d'explication. Des valeurs VEGF basses contribueraient à la destruction des vaisseaux sanguins, afin qu'il y ait moins d'oxygène qui arrive dans les neurones, et par ceci ces neurones meurent finalement progressivement. De l'autre côté on pense également que VEGF peut directement avoir un effet sur les neurones même. Quand il y a peu de VEGF, on enlève une activité de survivance importante du neurone. Ces deux mécanismes pourraient être un rôle important dans la naissance de SLA
VEGF est maintenant aussi utilisable pour une nouvelle thérapie? Le prof. Carmeliet montre quelques manières comment on a testé ceci.
D'un côté on peut exercer un genre de thérapie gène virale. Le gène VEGF est alors mis dan un genre de capsule. Cette capsule peut alors être injecté dans différents muscles. La capsule injectée peut alors, en direction inverse, sauter par-dessous la fin du neurone, qui innervant le muscle, et peut alors être transporté au neurone moteur du nerf dans la moelle épinière. De cette façon on aide à faire un peut plus de VEGF. Via une graphique le prof. Carmeliet montre qu'une thérapie pareille chez les souris, souffrant SLA, a mené à une durée de vie prolongée.
Aussi avec un autre genre de thérapie gène virale, qui fonctionne légèrement différemment, on a pu constater une durée de vie prolongée ce qui montrait que donner du VEGF a un effet utile.
Cependant la thérapie gène a ses limitations. C'est pourquoi on s'est posé la question si on ne pouvait pas administrer la protéine ainsi. Tout d'abord on a constaté qu'administrer via le bras, l'estomac ou via les muscles menait à une réaction dans le corps, qui considérait la protéine comme un objet étrange et qui détruisait la protéine.
Une autre manière était d'injecter directement la protéine dans les ventricules de la cervelle. Dans les rats on a introduit un cathèdre dans la cervelle, lié à une petite pompe, ce qui permettait d'injecter la protéine pour des périodes plus longues. Le prof. Carmeliet montre dans un petit film comment ces rats font mieux dans un test sur des rouleaux, que les rats de contrôle, ne pas étant injectés la protéine VEGF. Aussi la recherche des neurones dans la moelle épinière de ces rats a démontré qu'il y avait plus de neurones présentes dans la moelle épinière que chez les rats de contrôle.
Maintenant on a constaté que chez certains patients SLA la maladie commence avec l'affection des muscles dans les membres inférieurs tandis que chez d'autres patient la maladie SLA commence avec la corrosion des muscles de la langue et de la respiration. Aussi chez les rats SLA on a constaté que chez certain animaux la maladie commençait aux pattes de devant et chez d'autres aux pattes de derrière. Mais il apparaît maintenant qu'introduire du VEGF a un effet favorable chez les deux sortes de rats SLA
Le Prof. Carmeliet termine avec un schéma de ce que VEGF fait. On pense que VEGF n'a pas seulement un effet sur les neurones moteur dans la moelle épinière, mais aussi sur d'autres types de neurones dans la moelle épinière, comme les cellules de support soi-disant. En plus VEGF peut aussi encore avoir un effet favorable sur les vaisseaux sanguins et la livraison d'oxygène au neurone malade. Actuellement, la recherche à Louvain s'est concentrée à mieux comprendre ces mécanismes, de sorte que de meilleurs traitements peuvent être proposés dans le futur.
Le prof. Carmeliet résume finalement que la recherche à Louvain a démontré le lien entre les valeurs diminuées de VEGF dans le sang et la maladie SLA, et que augmenter les valeurs VEGF chez les sujets d'expérience ne peut pas arrêter la maladie, mais bien la ralentir. Dans le futur proche on continue à Louvain avec cette recherche au sujet de VEGF avec quelques partenaires industriels, dans des phases, stipulées par la loi. On teste actuellement si donner du VEGF à des plus grands animaux est prudent. Le prof. Carmeliet accentue que cette recherche est essentielle et qu'on espère qu'on peut commencer les tests cliniques avec VEGF seulement par après.