A la recherche de nouveaux gènes, qui ont un rapport avec SLA

29-08-2006

La ASLA se réjouit de prévoir des fonds au profit de deux projets de découverte de gènes, comme part de ses efforts à recruter et à garder des chercheurs renommés dans la recherche de possibilités de traitement de la SLA. Ces projets aideront à découvrir le processus commun éventuel, qui tue les neurones moteurs en cas de la maladie.

Un premier projet, en collaboration avec la Motor Neurone Disease Association, consistera en une tentative, dirigée par le Prof. Dr. Jackie de Belleroche du Collège Impérial de Londres, de créer une souris transgénique en se basant sur une nouvelle mutation, qui a été identifiée chez une famille avec la SLA héréditaire. Cette modification génétique sur le chromosome 12 affecte une protéine, qui élimine des molécules toxiques potentielles. Des souris, qui présentent des défauts, suite à cette modification génétique, contribueraient aux efforts d’expliquer la maladie et donneraient des indications sur la biologie fondamentale derrière la SLA. La protéine mutée, appelée D-amino acid oxidase (DAO), aide à observer la molécule de transport potentiellement toxique, le glutamate. Les chercheurs utiliseront à la fois des cultures cellulaires et des souris, qui expriment le gène humain muté, afin de clarifier le rôle possible de la DAO et du glutamate en SLA.

Une autre subside de la ASLA est attribuée au Dr. Ammar Al-Chalabi , de l’Institut de Psychiatrie au King’s College à Londres. L’équipe de Al-Chalabi recherche des gènes qui augmentent la susceptibilité au développement de la SLA, même chez des personnes sans histoire familiale. D’habitude, ce genre de recherches est effectué en tenant compte des gènes suspects. Mais Al-Chalabi et ses collaborateurs travaillent indépendamment de toute supposition afin de ne manquer aucune location candidate de gènes, impliqués dans la SLA. Ils utilisent des variations normales des gènes humains, pouvant servir comme indicateurs pour des blocs de gènes sur les chromosomes, qui pourraient présenter des différences, qui sont plutôt communes aux personnes avec la SLA. Seules ces régions, qui ont fait preuve de contenir une variation, font l’objet de davantage de recherches sur une modification génétique spécifique. Leur recherche a conduit à une liste limitée des régions les plus probables sur les chromosomes, liées à la susceptibilité pour la SLA, qu’ils examineront maintenant en détail afin de confirmer le rapport.

Ensemble, ces projets devraient découvrir de nouveaux gènes, qui peuvent provoquer des maladies des neurones moteurs. De pareils gènes pourraient favoriser l’effort au renouvellement thérapeutique pour des patients SLA.

Source: www.alsa.org

 

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