ALSA finance une approche de test de la force musculaire

14-11-2006

Roberta Friedman, Ph.D., Research Department Information Coordinator
Pat Wildman, Director Communications and Public Policy

 

Bref résumé: Un nouveau rapport des experts réunis par l’Institut de Médecine confirme de précédentes conclusions selon lesquelles il apparaît que des vétérans militaires U.S. présentent un risque accru de développer la SLA. Le rapport recommande des recherches complémentaires d’évaluer plus en profondeur la relation pouvant exister entre la SLA et le service militaire et déterminer quels facteurs du service militaire peuvent engendrer la maladie.

L’Institut de Médecine (IOM) a fait paraître un nouveau rapport d’experts soutenant l’existence d’un rapport entre service militaire et développement dans le futur de SLA. Les rapports publiés passés en revue par les experts mettent en évidence un risque doublé de développer la sclérose amyotrophique latérale parmi les vétérans déployés dans la Guerre du Golfe Persique de 1991. Des vétérans d’autres zones de combats, allant de la Seconde Guerre Mondiale à la fin de celle du Vietnam, paraissent également présenter un risque accru de développer la SLA.

“Un panel diversifié d’experts a été à même de conclure que les preuves existantes soutiennent le risque accru pour les vétérans,” a déclaré Lucie Bruijn, Ph.D., directrice scientifique et vice-présidente de l’ALSA. “Nous avons l’intention de continuer nos efforts afin d’aider les vétérans et de continuer à chercher la cause et un traitement efficace de la SLA.”

L’ Association de la SLA a travaillé avec le Congrès et le gouvernement afin d’accroître les fonds pour la recherche sur la SLA, incluant la recherche cherchant à déterminer pourquoi les vétérans présentent un risqué plus élevé de la maladie. Lorsque furent publiées les premières études montrant un lien entre la SLA et le service durant la Guerre du Golfe de 1991, l’ Association soutenait fortement la politique de l’ancien Sécrétaire Anthony Principi pour aider les vétérans de la Guerre du Golfe souffrant de SLA. Suivant sa ligne de conduite, la SLA est considérée comme une maladie liée au service pour ces vétérans qui ont servi dans la Guerre du Golfe entre le 2 août 1990 et le 31 juillet 1991.

Cependant, la SLA n’est pas présumée être une maladie liée au service pour les milliers d’autres vétérans diagnostiqués comme souffrant de SLA quand bien même la recherche a démontré des taux élevés de SLA chez tous les vétérans sans tenir compte s’ils avaient servi dans la guerre du Golf de 1991.

“Les conclusions de l’IOM aident à valider ce que la communauté de la SLA ne savait déjà que trop bien – que si vous avez servi à l’armée, vous avez plus de chances de mourir de la SLA,” a déclaré Steve Gibson, vice président des Relations et Affaires publiques du Gouvernement Relations pour l’ALSA. “Nous supportons fermement les demandes pour étendre les recherches sur la SLA à la fois au Département des Affaires des Vétérans et au Département de la Défense. Nous croyons également que la SLA devrait être considérée comme une maladie liée au service sans tenir compte du moment où le vétéran a servi à l’armée. Nous espérons également que les Membres nouvellement élus du 110eme Congrès rejoindront notre combat pour le soutien de tous les vétérans souffrant de SLA.”

Le comité de l’IOM rapporte que quatre études ont apporté les preuves d’un risque accru de SLA chez les militaires vétérans, tant chez ceux qui ont servi durant la Guerre du Golfe que chez ceux sans historique militaire. Le risque est doublé par rapport à la population générale.

Fait particulièrement important, l’IOM a passé en revue une étude conduite par des chercheurs de la Harvard University’s School of Public Health qui montre que des vétérans ayant servi dans l’armée, que ce soit durant la Seconde Guerre Mondiale, la Corée ou le Vietnam, présentent un risque accru de SLA. Suivant le rapport de l’IOM, l’implication est que le service militaire en général – non restreint aux conditions spécifiques de la Guerre du Golf – est lié au développement de la SLA. Ces données, si elles sont validées par d’autres études, suggèrent que des expositions durant le service militaire, même chez ceux sans service en temps de guerre, pourraient être responsables.”

Le comité appelle à de nouvelles études de haute qualité pour étudier plus en détail les corrélations entre la SLA et le service militaire et examiner quels aspects de ce dernier pourraient causer la maladie.

Les facteurs qui pourraient être impliqués dans l’augmentation du risque de SLA chez les vétérans incluent l’exposition au plomb, aux pesticides ou autres contacts environnementaux, l’utilisation de tabac ou d’alcool ou l’exercice physique extrême. L’ ALSA a reconnu le besoin d’études menées sur une population plus importante et travaille avec le Congrès pour faire passer l’ ALS Registry Act (HR 4033/S. 1353), législation qui permettrait d’établir un registre national de la SLA dans les Centres de contrôle de la Maladie et de la Prévention. Ce registre collecterait des données sur la SLA et fournirait des indices vitaux sur la cause de la maladie, incluant pourquoi les vétérans sont à plus haut risque.

Les experts qui ont siégé dans le comité pour le rapport sont Richard T. Johnson, M.D. (chair), Johns Hopkins University, Baltimore, Walter Bradley, D.M., University of Miami, Florida, Beate Ritz, M.D., Ph.D., M.P.H., University of California, Los Angeles, Walter A. Rocca, M.D., M.P.H., Mayo Clinic, Rochester, Minn., Jeremy Shefner, M.D., Ph.D., State University of New York at Syracuse, and Christina Wolfson, Ph.D., McGill University, Montreal.

Un rapport publié par l’IOM en septembre n’a pas pu trouver de preuves supportant l’idée d’un syndrome de la Guerre du Golf mais acceptait qu’il existe des preuves montrant un accroissement du risque de SLA parmi les vétérans de la Guerre du Golf.

Source: www.alsa.org

Traduction: Hubert Odeur

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