Résumé des recherches du mois Mars 2007

01-04-2007

Découvertes génétiques et SLA: résultats initiaux, avis exaspérants

Les données de l’analyse de génome obtenues pour la SLA sporadique et des échantillons contrôles neurologiquement normaux au National Institute of Aging et collègues, sont détaillées dans la publication Lancet Neurology.

Traynor et collaborateurs ont aussi rapporté en BMC Neurology que des mutations progranulines ne sont pas courantes en SLA.

Une collaboration, conduite par Traynor, rapporte également dans le Journal of Neurology, Neurosurgery, and Psychiatry sur une analyse d’un gène candidat sur le chromosome 9 dans la région liée à la SLA, mais aucune conclusion définitive ne pouvait être atteinte.

Garth Nicholson, M.D., Ph.D., et collaborateurs à l’ ANZAC Research Institute, Concord Hospital, Sydney, Australia, ont rapporté une nouvelle position de gène de maladie de neurones moteurs sur le chromosome 7, et ont rétréci la région pour chercher des mutations. La famille étudiée a des individus affectés par une maladie, décrite comme la SLA juvénile et la névropathie motrice héréditaire distale. Des conclusions ont été publiées dans Human Genetics.

 

Microglia se comportent anormalement en SLA

Le comportement de microglia dans le rat avec une mutation vers cuivre zinc superoxyde dismutase (SOD1), est anormal, même avant les symptômes, d’après une étude histologique détaillée, publiée dans le Journal of Neuroinflammation. Des investigateurs à l’ University of Florida à Gainesville, conduits par Wolfgang Streit, Ph.D., montrent qu’au moment du commencement des symptômes, les microglia ont formé des cellules multi nucléées géantes en fusant clairement dans beaucoup de régions de la moelle épinière et le tronc cérébral. Apoptose ne paraît pas être en cause dans cette activité gliale anormale.

 

Astrocytes soutiennent le développement de neurones dérivés de cellules souches embryonnaires humaines

Su-Chun Zhang, M.D., Ph.D., à l’Université de Wisconsin, Madison, et collègues ont rapporté dans le Journal of Neuroscience que des neurones, générés de cellules souches humaines au laboratoire, dépendent d’astrocytes environnants pour se développer. Apparemment les astrocytes assistent les neurones par les liaisons qu’ils réalisent, ce qui permet aux neurones de commencer à générer leurs signaux électriques normaux à communiquer aux neurones voisins.

 

Imaging astrocytes en SLA

Des astrocytes s’accumulent en SLA, comme suggéré par les résultats d’imaging, qui démontrent des différences entre des patients SLA et d’autres gens. Ces résultats sont publiés dans le Journal of the Neurological Sciences. Des scientifiques suédois, qui travaillent avec Håkan Askmark M.D., à l’ University Hospital, Uppsala, ont essayé de montrer des astrocytes de manière sélective en utilisant un médicament marquée de façon radioactive, déprényl, qui s’attache à l’enzyme, appelé MAO-B, et qui se trouve surtout dans les astrocytes et qui montre ces cellules par sélection. De quelle façon l’imaging est sélectif pour ces cellules de soutien impliqué en SLA, reste à déterminer par des études futures.

 

Imaging en SLA montre des changements précoces et largement répandus

Des scientifiques italiens ont rapporté des études d’imaging sur 25 patients dans la phase précoce de progression de la SLA, et les ont comparé à des contrôles en bonne santé. Ainsi ils ont trouvé des différences qui démontrent que la maladie affecte de vastes régions dans le cerveau, même tôt dans la maladie. Les résultats dans Human Brain Mapping ont été publié par Massimo Filippi, M.D., et ses collègues à l’ Ospedale San Raffaele, Milan, Italy.

 

Histologie, image clinique de la SLA et changement cognitif

Des scientifiques néerlandais à l’Université Erasmus parlent dans Brain de personnes dans des familles avec la DLFT (dégénérescence lobaire fronto-temporale), avec ou sans la maladie de neurones moteurs. Ils ont trouvé la protéine TDP-43 dans des sédiments de 5 cerveaux de 8 patients d’un total de 6 familles dont les détails cliniques étaient disponibles. Trois d’entre eux avaient une maladie des neurones moteurs comme problème, tandis que les autres cinq avaient DLFT et puis des symptômes moteurs. Des inclusions gliales dans un cerveau étaient également positives pour TDP-43 dans la région de base striatum du cerveau. Les conclusions, rapportés par John van Swieten, M.D., Ph.D., et ses collègues, pointent vers le spectre étendu de la maladie.

 

Les charges du soigneur dans SLA

Un rapport dans Neurology montre qu’en moyenne, les patients SLA ne se plaignent pas de dépressions accrues lorsque leur maladie progressait pendant une période de 9 mois, mais les soigneurs font preuve de stress et de tension suite à leurs soins. Les conclusions de l’équipe, conduit par le scientifique italien Chio, MD, à l’Université de Torino, peuvent refléter l’acceptation par le patient, ou leur déficience cognitive, conclurent les scientifiques.

Un rapport dans Neurology par des scientifiques à la Clinique Mayo, Rochester, Minn., estiment que la tendance d’orientation peut se soulever si le temps de survie est utilisé comme un mesure de la progression de la SLA. Des planificateurs d’essai clinique devraient considérer que des patients, qui choisissent des cliniques pluridisciplinaires ou tertiaires, peuvent avoir des différences en progression de la maladie, ce qui peut fausser les données de survie, conclurent Eric Sorenson, M.D., et ses collègues.

 

Des scientifiques japonais modèlent des thérapeutiques potentiels sur l’enzyme Ubiquitin

Dorfin est une ligase ubiquitine qui cause un collapsus des protéines mutantes SOD1. D’après des conclusions publiées dans Neurobiology of Disease, des scientifiques de Nagoya University, qui travaillent avec Gen Sobue, M.D., ont créé des molécules pour imiter cette enzyme qui normalement ne vie pas longtemps. Le résultat était une destruction plus rapide de la protéine mutante SOD1, par le système ubiquitin qui enlève des débris cellulaires. Des cellules étaient protégées dans des coupes de laboratoire par les compositions, comme rapportent les scientifiques.

 

Des rats SOD1 mutants montrent des différences de sexe dans la maladie

Clive Svendsen, Ph.D., et ses collègues ont rapporté, dans l’Amyotrophic Lateral Sclerosis journal, que des rats avec la mutation SOD1 diffèrent dans le commencement des symptômes selon le sexe, les mâles présentant des temps de commencement nettement plus court. La fonction motrice était attaquée aussi plus tôt chez les mâles, même que les deux sexes ont progressé à un niveau comparable. Ce dimorphisme pour des effets de mutation SOD1, est aussi connu chez les souris. Chez les humains, les hommes courent également plus de risque de développer la SLA.

 

Protéine liée à la mutation SOD1 dans les souris

Une protéine est augmentée chez des souris qui imitent la SLA, même avant que les symptômes n’apparaissent, selon une recherche par Kenneth Hensley, Ph.D., et ses collègues à l’Université de Oklahoma, Oklahoma City, rapportée dans Biochemistry. La protéine s’appelle lanthionine synthase C-pareil et est impliquée dans la glutathione, un système qui nettoie des cellules de produits métaboliques potentiellement dangereux, aussi bien que de toxines.

 

Révision sur dynamiques axons, changement cognitif

Lawrence Goldstein, Ph.D., à l’Université de California San Diego, La Jolla, révise dans Public Library of Science, Genetics, des introspections acquises par le progrès récent dans la compréhension de la génétique du transport axonal, le flux de nutriments et les constituantes cellulaires nécessaires le long de la fibre nerveuse, qui sont impliqués dans la SLA.

Michael Coleman, Ph.D., à l’Institut Babraham, qui écrit dans Trends in Neuroscience, discute comment l’endommagement dans un compartiment de cellule, se manifeste dans d’autres, et dans la dévolution du neurone entier, dans beaucoup de maladies différentes, y compris la SLA. Des manières pour approcher les processus de maladie pour découvrir la succession des événements qui fournira de nouveaux traitements, sont examinées dans cette révision.

Dans un article de révision dans Archives of Neurology, Catherine Lomen-Hoerth, Ph.D., et ses collègues à l’Université de California, San Francisco, discutent le progrès de la dernière décade dans la mise en rapport de changements cognitifs dans la SLA avec les changements dans la dégénérescence lobaire fronto-temporale et des stratégies pour aider la diagnose et pour trouver de nouvelles thérapies pour ce spectre clinique étendu.

Source: www.alsa.org

Traduction: Joke Mulleners

 

Share