L'exposition au soleil et la sclérose latérale amyotrophique

19-01-2010

Récemment, des mutations dans le gène pour le dismutase supéroxide Cu/Zn, un enzyme qui balaie l'anion supéroxide radical libre de toxicité (O2-), furent rapportées chez des patients avec la sclérose latérale amyotrophique [1]. Ce dismutase défectueux pourrait être la cause du préjudice neurone moteur progressif dans la sclérose latérale amyotrophique. Même si la version familiale de l'affection a plusieurs traits uniques, la différenciant de la maladie sporadique, les similarités cliniques et pathologiques suggèrent une pathogénèse commune. Les radicaux libres jouent un rôle dans la maladie sporadique dans des populations exposées à des facteurs environnementaux, telle que l'énergie solaire, associée à une production augmentée de l'O2-[3].

C'est pourquoi nous examinions les fichiers de la Hadassah University Hospital et identifiions 69 patients hospitalisés qui contractèrent la sclérose latérale amyotrophique sporadique entre 1979 et 1992. De 1979 à 1985 31 patients contractèrent la maladie, et 38 la contractèrent durant les 7 prochaines années. Parmi les patients furent 50 hommes (72,4%; âge moyen au début de la maladie, 54 ans) et 19 femmes (âge moyen au début, 57 ans). L'âge moyen au début fut 54,5 ans pour le groupe entier. Ces répartitions d'âge et de sexe sont en accord avec d'autres études [2], comprenant des données de patients avec la maladie en Israel [4]. Vingt-sept patients (39%), tous des hommes, étaient des fermiers ou des mains-d'oeuvre dans le bâtiment. Cette observation fut remarquable pour cause que le pourcentage de personnes qui travaillent dans l'agriculture ou le bâtiment en Israel ne dépassait pas les 12% entre 1980 et 1990 [5].

L'interprétation de cette observation réquière de la prudence car nous sommes pas capables d'obtenir des informations sur la longueur de l'exposition à l'énergie solaire et parce que nous appartient un hôpital à laquelle on peut se référer et qui observe ainsi une population de patient largement selectionnée. En plus, nous n'avions pas de groupe de contrôle approprié.

Néanmoins, nos découvertes indiquent la possibilité d'une incidence de sclérose latérale amyotrophique sporadique chez des personnes chroniquement exposées au soleil. Si ceci est vrai, nous suggérons l'hypothèse suivante: la maladie, tant bien sporadique que familiale, résulte d'un dommage cellulaire de neurone moteur induit-radicalement-libre. Dans le cas de la maladie familiale, une dismutase supéroxide mutée, partiellement fonctionelle, manque de protéger du dommage induit O(2) durant plusieurs décades de balayage incomplètement efficace. Dans certains cas sporadiques, le dommage du neurone moteur est causé par la charge augmentée de radicaux libres en présence de facteurs environnementaux qui les produisent en excès.

 

Traduire: Eric De Keyser

Source: ALS Independence

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