Des chercheurs de l’université de Massachussets trouvent un nouveau lien SLA

12-11-2010

Des chercheurs à l’University of Massachusetts Medical School ont publié de nouvelles preuves qui suggèrent un lien entre la SLA de nature familiale et la SLA de nature sporadique. Dans une étude publiée actuellement dans la revue Nature Neuroscience, des scientifiques déclarent que le gène SOD1 qui est impliqué dans 20 % des cas de la SLA d’origine héréditaire, à savoir l’affection SLA, joue également un rôle dans les formes sporadiques de l’affection. La SLA, sclérose latérale amyotrophique, est un trouble progressif et neurodégénératif qui affecte le système nerveux central. Selon les estimations, cette maladie est diagnostiquée chaque année auprès de quelque 5.000 personnes aux Etats-Unis. Cette affection peut provoquer la perte des mouvements musculaires naturels, elle peut entraîner la paralysie et éventuellement la mort suite à un dysfonctionnement respiratoire.

La SLA d’origine familiale représente seulement 10 % des cas alors que quelque

90 % des cas sont de nature sporadique; pour ce qui est de la SLA sporadique, il n’y a pas de risque familial ou d’antécédents familiaux qui puissent être identifiés. Alors que l’on sait depuis longtemps que le gène SOD1 joue un rôle dans la variante familiale de la SLA, les chercheurs soupçonnent un rapport avec la forme plus courante de la SLA dont ont ignore les causes; ils ont dès lors cherché à établir une voie pathologique commune, aux dires de UMass dans un communiqué de presse. « Cette pathologie SLA commune à la forme familiale et la forme sporadique de la SLA signifie que d’actuels processus épigénétiques de régulation des gènes et des traitements immunothérapeutiques développés dans des laboratoires universitaires et commerciaux qui ciblent le SOD1, gène mutant, pourront être amplifiés dans le but de cibler la protéine non-mutante SOD1 découverte dans des cas de SLA sporadique », selon les déclarations faites dans sa publication par Daryl Bosco, professeur assistant en neurologie et auteur principal de cette étude.

 

Traduction: Leo Vranckx

Source: ALS Independence

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