Indice de masse corporelle et la SLA

26-02-2013

Importance de la graisse corporelle pré-diagnostic pour le risque de mortalité SLA 

Objectifs
Le but de cette étude était d’examiner, pour la première fois, s'il existe un lien entre graisse corporelle pré-diagnostic et risque de SLA en utilisant un concept d’étude approprié.

Méthode
Cette étude a été réalisée par l'EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition) et concernait 518 108 personnes de la population de 10 pays d'Europe occidentale. Lors de l’enquête, des informations sur le mode de vie ont été récoltées et des caractéristiques anthropométriques mesurées. Les modèles de risque de Cox ont été utilisés pour étudier la relation entre les mesures anthropométriques et les taux de mortalité SLA.

Résultats
Pendant une période de suivi de 13 ans, 222 cas de décès SLA (79 hommes et 144 femmes) ont été enregistrés. On a constaté une relation statistique significative entre les catégories de l'indice de masse corporelle et le genre avec le risque de SLA (p = 0,009). Chez les hommes, un recul linéaire important de risque a été observé par unité d'indice de masse corporelle (ratio de risque = 0,93, intervalle de confiance à 95 % de 0,86 – 0,99 par kg/m (2)). Chez les femmes, le risque était 3 fois plus élevé chez celles présentant un poids insuffisant par rapport à celles avec un poids normal. Chez les femmes, il y avait aussi clairement une importante réduction du risque selon l'augmentation du ratio taille/hanche. Les femmes dans le quartile le plus élevé présentaient plus de deux fois moins de risque de développer la SLA que celles du quartile le plus bas (ratio de risque = 0,48, 95 % intervalle 0,25 à 0,93) avec une valeur de p presque significative pour les tendances entre les deux quartiles (p = 0,056).

Conclusion
Un indice de masse corporelle pré-diagnostique élevé est associé à un risque réduit de mortalité SLA. 

Traduction : Fabien

Source : PubMed

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