La créatine pour des patients souffrant de SLA

Apparemment la créatine augmente la force musculaire des patients souffrant de SLA (sclérose latérale amyotrophique). En ce sens, l’administration d’un supplément de créatine peut combattre les symptômes de cette maladie neuromusculaire, du moins en partie. Par le passé, il a déjà été démontré qu’un supplément de créatine augmente la force musculaire, et cela non seulement chez des patients en bonne santé mais aussi chez des patients souffrant de diverses affections neuromusculaires.

C’est pour cela que des chercheurs à Turin, Italie, ont analysé l’effet de la créatine sur 28 patients de la SLA.

L’administration supplémentaire a couvert une durée de six mois : au cours des sept premiers jours, les cobayes humains ont reçu vingt grammes de créatine par jour ; au cours des semaines restantes la dose quotidienne s’est limitée à trois grammes.

Avant l’administratrion supplémentaire, ensuite après sept jours, après trois mois et après six mois d’administration la force musculaire maximale que les patients étaient capables de fournir par eux-mêmes a été mesurée dans dix groupes musculaires différents des membres supérieurs et inférieurs. En plus, on a mesuré dans quelle mesure les muscles fléchisseurs du coude et les muscles extenseurs du genou se fatiguaient. Après les sept jours d’administration supplémentaire, la force musculaire maximale à fournir dans les muscles extenseurs du genou et dans les muscles fléchisseurs du coude s’est améliorée chez respectivement 70% et 53% des cobayes humains. Chez 32% et 39% des patients respectifs ces groupes musculaires se sont fatigués nettement moins vite. Au cours des six mois d’administration supplémentaire, les valeurs moyennnes de la force musculaire maximale à fournir dans les muscles fléchisseurs du coude et dans les muscles extenseurs du genou ont augmenté de façon significative. Au cours des six mois qui ont suivi le test, les patients n’ont plus pris de supplément de créatine. Suite à cela, les effets positifs de l’administration supplémentaire au cours des six mois précédents se sont perdus. Il est regrettable qu’au cours du test on n’ait pas fait appel à un groupe de personnes soumises à l’effet placebo.

Traduction : Leo Vranckx

Source : Ortho Institute