L’exposition aux toxiques environnementales et le risque de la maladie de la neurone moteur : une étude australique étendue basée sur une recherche patients
08-01-2013
Par le Professeur Roger Pamphlett du laboratoire « Stacey Motor Neuron Disease », département de la pathologie de l’université de Sydney.
Comme quelques lecteurs se souviennent, le professeur Roger Pamphlett a rassemblé des échantillons de sang des gens avec MND en Australie pendant plusieurs années. Début juin il a envoyé un article à MND Victoria qui a été publié dans le European Journal of Neurology 2012. Je voudrais échanger la chose suivante avec vous : Jusqu’à maintenant il n’a pas encore été éclairci quel rôle des toxiques environnementales jouent dans SMND ( la maladie de la neurone moteur ) ( MND non héréditaire ) et son sous-type le plus connu, sALS ( la sclérose latérale amyotrophique). La plupart des études publiées jusqu’à maintenant concernant ce domaine contenaient une petite quantité de cas MND seulement. Le docteur Pamphlett et son équipe essayaient de rechercher des associations possibles entre des toxiques et SMND dans une étude étendue en Australie avec une recherche patients. Des questionnaires de 787 patients avec et sans MND ont été utilisés. Les questionnaires posait la question si les patients ont été exposés aux métals ou des chimiques/des solvents pendant leur travail ou aux pesticides/herbicides.
La chose suivante a été trouvée : les hommes avaient plus de chances d’acquérir sALS s’ils avaient travaillé avec des métals ou des chimiques/des solvents ou s’ils ont été exposés aux herbicides ou des pesticides. ( ils subissaient un risque presque doublé ) Des femmes par contre qui avaient travaillé avec des chimiques ou des solvents avaient elles aussi un risque d’acquérir SALS. Néanmoins ce résultat doit être traité avec de la prudence : dans ce groupe chimique/solvent l’âge moyen de femmes avec SALS était plus élevé que celui du groupe contrôl. Des femmes qui reportaient une exposition aux herbicides ou des solvents tendaient un risque accru pour SALS mais la signification ne se poursuivait pas après la correction pour des tests multiples. Aucune exposition aux herbicides/pesticides a augmenté le risque de SALS chez des femmes.
Les résultats qui ont été décrits en haut soutiennent des rapports précédents prouvant que l’exposition aux métals ou chimiques est associée avec MND non héréditaire.
Traduction : Axel Massart
Source : MND Victoria