Progrès annoncés dans le traitement de la SLA

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23-09-2011

Progrès annoncés dans le traitement de la SLA

Ce 21 août, nous recevions un communiqué selon lequel les chercheurs américains de l’Université de Northwestern avaient découvert la cause probable de la SLA.
Un mois plus tard, ce 21 septembre nous recevons un article nous annonçant que le Professeur anversois Roos Rademakers a fait une découverte importante pour la recherche sur la SLA et la DFT.
La sclérose latérale amyotrophique (SLA) est une affection neuromusculaire. Cette maladie provoque le dysfonctionnement musculaire allant jusqu’à la perte de cette fonction . Ceci est du à la mort des motoneurones de la moelle épinière et de la partie inférieure-le tronc cérébral- du cerveau. Les signaux venant du cerveau ne parviennent plus aux muscles. La SLA est une maladie évolutive, ce qui signifie qu’une personne atteinte de SLA voit sa condition physique se détériorer au cours de la maladie. Il ne parvient plus à respire, avaler, parler ou bouger. L’espérance de vie moyenne d’un patient SLA est de trois à cinq ans.

“Ce qui devrait dans un délais raisonnable mener à LA solution pour cette maladie odieuse”

Recycling-defect (21 août)
Les chercheurs américains, dont l’étude a été publié dans la revue scientifique Nature, ont découvert une défaillance du système de recyclage des protéines dans les neurones du cerveau et de la moelle épinière. Ce qui implique que ces protéines ne peuvent plus s’auto réparer.

Les chercheurs de l’Université de Northwestern ont découvert que la protéine ubiquiline2, qui commande tout le système de recyclage neuronal, est défaillant chez les personnes atteintes de SLA. D’où il y a accumulation des cellules endommagées au niveau de la moelle épinière et du cerveau, avec pour conséquence la mort des motoneurones.

Ce processus se rencontre, d’après les chercheurs, tant dans les cas de SLA héréditaire (SLA familiale) que dans les formes non héréditaires de SLA ou encore en cas de SLA/ démence fronto-temporale.

Article du 21 septembre
Les neurones du cerveau et de la moelle épinière meurent tant en cas de SLA que de DFT. Chez les patients SLA, les muscles commencent par s’atrophier pour finir par ne plus fonctionner. Nous avons découvert une mutation génétique qui serait la cause principale de la plupart des variantes héréditaires. 
Plus concrètement, nous avons découvert qu’un brin d’ADN, situé sur le chromosome 9,est répétée de deux à vingt fois chez un sujet sain. Alors que chez les patients SLA et DFT, ce même ADN est répété de cent à mille fois. Voilà donc où le bât blesse.

Perspective d’un traitement efficace
“Ces découvertes ouvrent la voie au développement de traitements efficaces pour la SLA. La Ligue SLA se réjouit pour ses patients que de tels messages lui parviennent régulièrement ces derniers temps. Cela souligne, contrairement à ce que d’aucuns pensent, que l’on cherche fébrilement une solution à cette odieuse maladie! Et les chercheurs belges sont de la partie! 

Quelques chiffres
Dans le monde, il y a 350.000 souffrant de SLA et il en décède plus de 100.000 par an. La Belgique compte près de 1.000 personnes atteintes. Et chaque année près de 200 patients meurent de cette maladie dans notre pays. 

Vous trouverez de plus amples informations sur http://www.ALSLIGA.be 
Personne de contact Evy Reviers Directrice 0495/44 67 82

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