Regénération potentielle
08-07-2010
Les personnes atteinte pas la SLA meurent car leurs cellules nerveuses, celles qu’on appelle les motoneurones meurent. Et s’il existait une possibilité de régénérer ces cellules ?
Vic Rafuse, Universitaire et maître de conférences en anatomie et en neurobiologie à la Dalhousie Faculty of Medecine projette de se lancer dans une tentative audacieuse.
Il effectue une recherche sur deux années avec une subvention de 100.000 £ qui a été donnée en 2009 par la ALS Society of Canada Bernice Ramsay Discovery Grant.
La SLA est une maladie neuromusculaire avec une progression rapide et une issue fatale qui provoque la dégénérescence d’un groupe spécifique de cellules nerveuses dans le cerveau et dans la moelle épinière. Lorsque les cellules nerveuses disparaissent les patients perdent le contrôle de leurs muscles ce qui rend la respiration et l’alimentation presque impossible.
Le Dr. Rafuse veut savoir si la réintroduction des cellules souches pluripotentes induites (IPS) en tant que modèle de cellule embryonnaire peut être utile chez les patients atteints par la forme non héréditaire (95 % des patients), et savoir aussi si elles peuvent être utilisées pour traiter les patients par une approche médicale regénérative .
« L’étude examinera pour la première fois si les motoneurones de cellules IPS développent les mêmes caractéristiques que les motoneurones d’origine embryonnaire », déclare le Dr. Rafuse.
En utilisant des souris le Dr Rafuse recherche si les motoneurones dérivés de cellules IPS sont capables d’innerver des muscles après transplantation chez des souris atteintes de SLA, et si les fonctions musculaires peuvent être restaurées.
Il va aussi tester les mototoneurones, dérivés des cellules IPS extraites de souris qui souffrent de la forme héréditaire de la SLA( environ les 5 pour cent de cas de SLA) pour savoir si elles sont prédisposés à attraper la maladie d’une manière analogue que les motoneurones des souris atteintes de SLA.
« C’est crucial » a-t-il déclaré au sujet de la subvention Bernice Ramsay Discovery dont l’attribution se fait en décembre, « Ceci me donne l’opportunité de consacrer mon travail sur un projet déterminé »
Le Dr. Rafuse, coordonnateur des études supérieurs de la cross-faculty Neuroscience Institute s’est intéressé au domaine après un projet scientifique de rang 12 sur la régénération des platodes.
Parce qu’il n’avait pas étudié la SLA le Dr. Rafuse fut invité, ensemble avec d’autres qui travaillent dans des disciplines apparentées, à une réunion de chercheurs sur la SLA il y a quelques années.
« J’étais intrigué » se souvient-il. « Nous y avons aussi rencontré des patients et cela m’a vraiment motivé ».
Denis Figewicz, vice-president de le recherche au sein de la Amyotrphic Lateral Sclerose( ALS) Society of Canada a fait de cette réunion son « cheval de bataille » et depuis en organise plus souvent.
Jusqu’à très récemment nous n’avons pas fait de recherche scientifique neurologique sur les troubles tels que la SLA parce que nous étions surtout concentré pour garder les neurones vivants et fonctionnels » dit-elle.
Mais le prix Discovery, créé il y a deux ans, permet à un chercheur établi de tester une idée ou une application dans son domaine spécialement lié à la SLA.
L’esprit de ce programme est la stimulation de nouvelles approches prometteuses qui peuvent être risquées en terme de faisabilité mais offrent un impact potentiel élevé en cas de succès », selon le Dr. Figlewicz.
« La nouveauté du prix de Victor Rafuse réside dans la possibilité de tester cette nouvelle approche qui consiste à créer des cellules souche et d’apprendre ce qu’il faut faire pour les mettre en état afin d’en tirer des avantages thérapeutiques potentiels. » dit-elle. C’est aussi très « cool ».
Traduction: Philippe Augu
Source: Dalhousie University Canada