Traitements cliniques de la thérapie des cellules souches en Chine
21-02-2005
Réactualisation des traitements cliniques de la thérapie des cellules souches en Chine.
Beaucoup de personnes de la communauté de la SLA sont à la recherche de plus d’informations sur les traitements fournis dans la thérapie des cellules souches en Chine. Pour le moment, il n’y a pas assez d’informations sur le travail de Dr. Huang en Chine pour pouvoir prétendre avec certitude scientifique que le traitement soit sauf et efficace.
Les scientifiques et les assistants de la santé publique avertissent la Ligue de la SLA qu’il est trop tôt pour recommander ce traitement aux patients SLA. Bien qu’il soit très décevant de ne pas encore disposer de résultats positifs et définitifs, la Ligue de la SLA publiera le dialogue et l’aperçu des résultats d’étude de la thérapie de Dr. Huang, dès qu’ils sont à disposition.
Nous devons continuer à encourager les études sur l’usage de cellules souches comme traitement efficace pour la SLA, ce qui n’est pas un traitement simple. L’usage futur potentiel de cellules souches pour des patients SLA, reste un object de recherche enthousiaste et concentré dans le monde entier. La tâche de répondre à des questions scientifiques très importantes et de vaincre des défis inhérents au traitement, évolue toujours dans la bonne direction. Au Symposium International de la SLA/MND en novembre, on a présenté plusieurs résultats de diverses études de recherche sur la thérapie des cellules souches en cas de SLA. L’ALSA révélera un résumé de ces rapports de recherche, après le Symposium, via son site web. (www. Alsa.org).
En septembre 2004, le Dr. Huang s’est réuni avec une petite équipe de chercheurs SLA, dont il était le chef, pour discuter ensemble de la transplantation des cellules souches. Le Dr. Lucie Bruijn, directeur scientifique de l’ALSA, a assisté à cette réunion et a posé plusieurs questions au Dr. Huang. On ne fournissait que très peu d’infos sur la procédure du Dr. Huang. La Ligue de la SLA suivra tout et se renseignera.
Le Dr. Huang rapporte qu’il a traité 40 patients SLA à l’aide d’injections dans le devant- cerveau et dans la moelle épinière, chacun avec 1 million d’OEC. Il commençait son travail dans ce domaine en transplantant des OEC chez 171 personnes avec une lésion à la moelle épinière. On n’avait pas présenté des données sur les conséquences positives ou négatives pour ces patients avec une lésion à la moelle épinière. On a montré une vidéo où figurait un total de huit patients SLA, avant et après le traitement. Deux patients ne manifestaient pas de changement après la transplantation. Les données des patients restants étaient absentes et l’on ne donne pas d’infos à long terme sur les patients et sur leur évolution éventuelle. Par un manque de données objectives personnelles du patient avant, ou immédiatement après la thérapie concernant des points spécifiques, ou à long terme après la transplantation, on a fourni trop peu de preuves scientifiques du manque d’étude pour démontrer que le traitement soit sauf et efficace.
Le Dr. Huang a rapporté que chez les deux groupes (celui avec les lésions à la moelle épinière et celui avec la SLA), il y avait une amélioration rapide de la fonction partielle.
On n’avait pas présenté des données ou des informations sur le traitement ou sur les conséquences à long terme.
Une réaction de placebo au traitement est un phénomène médical bien documenté. Sans collection de données objectives à long terme et /ou sans contrôles, il est très difficile de conclure avec certitude scientifique que le traitement ait une réaction positive.
L’ALSA a parlé avec divers patients SLA et avec leurs proches qui ont subi la transplantation. Les réactions initiales de ces personnes ont confirmé le retour d’une fonction déterminée, rapidement après la transplantation. Toutefois, il reste vague combien longtemps les conséquences initiales dureront et qui seront les effets négatifs après une période déterminée.
On a rapporté que les coûts procéduraux équivalent à 30.000 euro à côté des coûts de voyage et d’autres dépenses. Les patients doivent rester pendant 5 semaines en moyenne.
La Ligue de la SLA continue à espérer et à encourage l’usage de cellules souches pour le traitement de la SLA dans l’avenir. En continuant des recherches dures et de haut niveau, on aura rapidement une réponse à la question de savoir si l’on peut effectivement utiliser des cellules souches en cas de SLA ou non.
Pour plus d’infos sur les cellules souches, fournies par Lucie Bruijn, Ph.d., visitez le site suivant: www.alsa.org/research/stem_cells.cfm