Génomique des gènes SLA et leurs incidences sur la DFT

12-04-2018

Faits marquants:

Le séquençage ADN à haut-débit, y compris celui du génome en entier et celui de l’exome (la partie du génome constituée par les exons), s’est avéré une stratégie efficace pour l’identification des gènes SLA.

Des progrès substantiels dans l’identification de ces gènes ont révélé les principaux mécanismes moléculaires SLA récurrents, y compris la protéostasie (repliement des protéines) et l’autophagie, la production d’ARN, les dynamiques du cytosquelette, des dysfonctionnements mitochondriaux et les réponses aux dommages à l’ADN.

La SLA et la DFT (Démence fronto-temporale) sont partenaires dans le continuum de la maladie, par conséquent l’identification des gènes SLA a un impact sur l’étiologie génétique DFT et vice versa.

Le concept émergent d’héritage d’oligogène SLA (influencé par plusieurs gènes), et peut-être aussi de la DFT, a des conséquences sur l’identification des gènes, les tests génétiques et les consultations génétiques, ainsi que sur le développement de thérapies.

La SLA est une maladie neurodégénérative complexe, caractérisée génétiquement par une influence disproportionnée de variations génétiques rares. Grâce aux avancées du séquençage parallèle de masse appliqué sur de grandes cohortes de contrôle de patients, l’identification systématique de ces variantes rares qui composent l’architecture génétique de la SLA est devenue possible. Dans ce document de synthèse, nous présentons une vue d’ensemble de gènes  récemment identifiés comme liés à la SLA sur base de variantes génétiques rares (TBK1, CHCHD10, TUBA4A, CCNF, MATR3, NEK1, C21orf2, ANXA11, TIA1) et de leur importance potentielle pour l’étiologie génétique DFT. Comme d’avantage de causalités et de risques génétiques ont été identifiés, il est devenu évident que les personnes concernées pouvaient présenter plusieurs variantes associées à la maladie.

 

Traduction : Fabien

Source : Cell

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