La participation à l’activité physique et le risque pour sclérose latérale amyotrophique mortalité chez les femmes postménopausées

26-02-2016

Eaglehouse YL, Talbott EO, Chang Y, Kuller LH.

Résumé

Importance

Sclérose latérale amyotrophique (SLA) est une maladie progressive et mortelle, sans cause connue.

Des études de cas, principalement des athlètes et plusieurs études cas-témoins ont suggéré que des niveaux élevés d’activité physique intense (PA) peuvent augmenter le risque pour SLA. Cette relation doit encore être évaluée chez les femmes dans des études de cohorte, basées sur la population

Objectif

Pour évaluer la relation entre PA et le risque de mortalité de SLA dans une grande cohorte de femmes postménopausées.

Conception, reglage et participants

Women’s Health Initiative (WHI) inscrivait 161 809 de femmes postménopausées âgées de 50 à 79 ans (moyen [ SD ] âge, 63,6 [7,24] ans), entre 1993 et 1998 soit dans un essai clinique ou une étude d’observation à 40 centres de recherche clinique à travers les Etats Unis.

Nous avons mené une étude de cohorte de novembre 2014 à septembre 2015 en utilisant la ligne de base et les données de mortalité pendant une moyenne de 9,6 ans de suivi de l’ensemble de la cohorte WHI, jusqu’ai 1er septembre 2013 (avec 1,1 % de perdu pour suivre) pour répondre s’il existe une relation entre PA et la mortalité SLA.

Expositions

La WHI évaluait la fréquence et la durée de légère, modérée et intense PA Physical activity (AP Activité Physique) au départ par un questionnaire auto-administré.

Resultats et mesures principales

Cause sous-jacente de la mort par SLA recueillie de certificats de mort.

Le WHI a inscrit 161 809 femmes, dont 165 sont mortes de SLA, les femmes qui sont mortes de SLA étaient plus âgées (âge médian, 66 ans, interquartile, 61-69 ans) part rapport à la population totale de l’étude WHI (âge médian, 63 ans, interquartile, 57-69 ans). Le taux de mortalité de SLA, variait de 7,4 (IC 95%, de 5,5 à 9,9)/100 000 personnes années pour PA non intense jusqu'à 10.6 (IC 95%, de 5,6 à 20,0)/100 000 personnes-années pour intense PA3 ou plusieurs jours par semaine (P=0’7). Ajusté pour l’âge et l’indice de masse corporel (calculé comme le poids en kilogrammes divisé par la taille en mètres carré) le rapport des cotes pour la mort par SLA, pour les participants avec intense PA 3 ou plusieurs jours par semaine comparé avec PA intense non signalisé était 1,56 (95% CI, 1,02 à 2,37, PO=0,04)

A notre connaissance, ceci est la première étude de cohorte à signaler un risque augmenté pour mortalité par SLA, associée avec PA intensif chez des femmes postménopausées. 

L’association observée entre l’intense PA et le risque SLA ne compromet pas l’intérêt général de PA intense pour la mortalité totale, des maladies coronaires et le cancer du sein rapporté dans d’autres enquêtes WHI mais elle peut fournir un indice important pour l’étiologie de SLA, si elle est répliquée par d’autres études.

 

Traduction : Celestine Jans

Source : JAMA Neurology

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