La ventilation non-invasive et la position ont une influence sur des capacités respiratoires des patients SLA.
18-07-2016
Des chercheurs qui ont étudié la Ventilation Non Invasive (VNI) chez les patients atteints de sclérose latérale amyotrophique (SLA) ont conclu que les muscles respiratoires fonctionnent possiblement mieux pendant la VNI. En plus, il sont convaincu que sa technique de surveillance est utile dans la détection des changement du rythme respiratoire, même au stade précoce de la maladie.
Le mémoire de recherche est publié dans le Journal brésilien de la Physiothérapie (Brazilian Journal of Physical Therapy) et est intitulé « Effets de la ventilation non-invasive et la position sur les volumes et mouvements de la paroi thoracique chez des patients atteints de sclérose latérale amyotrophique : une série des cas »
La faiblesse musculaire dans la respiration et la diminution du volume pulmonaire chez des patients SLA conduisent à la hypoventilation chronique et l’insuffisance respiratoire, ce qui sont la cause principale de décès pour ces patients. En conséquence, la VNI est souvent utilisée chez des personnes atteintes de SLA. C’est une procédure thérapeutique qui améliore le taux de le ventilation et la perfusion, plus particulièrement l’air et le sang qui atteignent les alvéoles.
En dépit du fait qu’il s’agit d’une procédure commune, la réponse physiologique à la VNI reste un mystère en termes de la fonction du muscle respiratoire et la fonction de la paroi thoracique.
Le premier objectif de l’étude était l’évaluation des effets de la VNI sur les volumes et la fonction de la paroi thoracique et les compartiment de celui-ci chez les patients SLA. Le deuxième objectif était la détermination du dysfonctionnement respiratoire en jugeant la capacité vitale forcée dans une position couchée (sur le dos) et en position debout, ce qui a été examinée chez les patients SLA aussi bien qu’aux cas de contrôle comparables.
Parmi les instruments de mesure on trouvait la pléthysmographie optoélectronique (POE). Cette instrument mesure pendant chaque inhalation les modification dans le volume total de la paroi thoracique aussi bien que les contributions des trois compartiments de ceux-ci (cage thoracique pulmonaire, cage thoracique abdominale et l’abdomen). La saturation en oxygène et la pulsation ont été également mesurées.
L’utilisation de la VNI a été évaluée chez neuf patients et neuf cas de contrôle en bonne santé. L’évaluation a été réalisée en position couchée et en position assise. Les résultats ont montré que le volume de la paroi thoracique était considérablement plus élevée avec VNI. Cela pourrait signifier que les muscles respiratoires travaillent plus efficacement grâce à cette procédure non-invasive. Cependant, aucune modification significative a été enregistrée en termes de la ventilation/perfusion.
En position couchée les patient SLA montrent, par rapport aux cas de contrôle, un pourcentage de contribution considérablement plus faible de l’abdomen. Les résultats suggèrent que l’implication du diaphragme peut être considérée comme un stade précoce de la dysfonction. La technique POE a prouvé un outil exact et précis dans la détection des modifications précoces dans les rythmes respiratoires dans la SLA.
Les chercheurs disent que « la POE peut être utilisée comme nouvelle stratégie pour évaluer cette population de patients ».
Traduction : Chloë Rutten
Source : ALS News Today