Variants VRK1 chez deux patients portugais non-apparentés avec maladie du motoneurone à début dans l’enfance (SLA juvénile).

10-04-2020

Silva DP, Soeiro E Sá M, Silveira F, Pinto S, Gromicho M, Sousa AB, Leão M, De Carvalho M.

Resumé

VRK1 encode une sérine/protéine kinase possiblement impliquée dans des voies liées à la pathogénèse de la sclérose latérale amyotrophique (SLA). Les variants pathogéniques en VRK1 ont été liés à différents phénotypes. Nous décrivons le phénotype clinique de deux patients portugais, non-apparentés, avec des variants VRK1 différents. Les deux patients présentaient une faiblesse distale bilatérale dans les membres inférieurs débutant dans l’enfance, progressant lentement vers les membres supérieurs, associée à des signes pyramidaux, sans implication bulbaire, respiratoire ou cognitive, selon SLA probable. Des études d’imagerie et de conduction nerveuse étaient sans particularité dans les deux patients. L’examen génétique chez le patient 1 identifiait deux variants VRK1 en hétérozygosité : c.265C>T, p.(Arg89*) et c.769G>A, p.(Gly257Ser), classifiés respectivement comme pathogénique et variant d’une signification incertaine. Chez le patient 2, deux variants probablement pathogéniques en VRK1 étaient identifiés en hétérozygosité : c.71014T>C dans intron 8 et c.721C> T, p.(Arg241Cys) dans exon 9. Nous faisons rapport de deux patients non-apparentés à variants différents en VRK1 montrant une maladie du motoneurone (SLA) à début similaire dans l’enfance, complétant davantage le spectre phénotypique associé aux variants VRK1.

 

Traduction : Gerda Eynatten-Bové

Source : PubMed

Nouvelles mutations VRK1 chez un patient avec maladie du motoneurone à début dans l’enfance (SLA juvénile).

Genpei Yamaura, Yuichi Higashiyama, Kaori Kusama, Misako Kunii, Kenichi Tanaka, Shigeru Koyano, Mitsuko Nakashima, Yoshinori Tsurusaki, Noriko Miyake, Hirotomo Saitsu, Yukiko Iwahashi, Hideto Joki, Naomichi Matsumoto, Hiroshi Doi, Fumiaki Tanaka

Un homme japonais de 24 ans montrait des troubles de marche lentement progressifs à partir de l’enfance jusqu’au début de l’âge adulte. Des examens physiques et physiologiques démontraient l’implication d’aussi bien les motoneurones supérieurs qu’inférieurs, complétant les critères diagnostiques pour la sclérose latérale amyotrophique (SLA). On a également observé une déficience cognitive légère et une atteinte sensorielle subclinique. Une analyse génétique a révélé de nouvelles mutations hétérozygotes composées, c.767C>T (p.Thr256IIe) et c.800A>G (p.Asp267Gly), dans le vaccinia-related kinase 1 gene (VRK1) (= gène kinase 1 vaccinia-lié). Ceci est le premier rapport d’un patient japonais avec un phénotype de la maladie du motoneurone causé par des mutations VRK1. Ce diagnostic devrait être considéré dans des cas atypiques de types de la maladie du motoneurone à début juvénile et progression lente.

 

Traduction : Gerda Eynatten-Bové

Source : PubMed

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