Concernant la lutte contre la résistance de la SLA aux médicaments

15-05-2012

De nouvelles recherches peuvent aider à expliquer la raison du manque de traitements efficaces contre la SLA.

Malgré des centaines de molécules-cibles et presque autant de tests, la Riluzole reste, pour l’instant, le seul médicament contre la SLA reconnu et approuvé par la FDA. Le large éventail d’approches thérapeutiques combiné à leurs résultats prometteurs en laboratoire, ont poussé les chercheurs à s’interroger sur ce qui les empêche de progresser.

Les scientifiques ont identifié un des obstacles qui pourrait rendre tant de médicaments inefficaces contre la SLA et d’autres affectations neurologiques. Selon une nouvelle étude publiée ce mois dans la Neurobiology of Disease, certaines protéines de la barrière de protection sang-cerveau, agissant comme gardiens en expulsant les matières chimiques étrangères hors de leur cellule, sont suractivées chez les patients SLA. Cette suractivité élimine les médicaments potentiels du système nerveux central avant qu’ils n’aient le temps d’agir efficacement. Trouver le moyen d’inhiber ce processus pourrait augmenter un jour l’efficacité de ces médicaments potentiels pour la SLA.

« Nous avons identifié en particulier deux transporteurs de flux qui, dans le cas de la SLA, sont suractivés dans la moelle épinière. L’activité augmentée de ces transporteurs pourrait affecter la biodisponibilité et l’efficacité de certaines composantes des traitements SLA » déclare Mike Jablonski, un doctorant en neurosciences travaillant dans le laboratoire de Trotti à l’université Thomas Jefferson à Philadelphie, et principal auteur de l’étude.

 

Traduction : Fabien

Source : Packard Center

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