Des fonds de recherche d’ALSA pour les nouvelles études
09-08-2005
Des fonds de recherche d’ALSA pour les nouvelles études sur la cause et sur le traitement de la SLA
Le Professeur Roberta Friedman, coordinateur informatique du département de recherche de l’ALSA.
Au printemps 2005, l’ALSA a approuvé un montant de 1.669.984 $ pour le financement des différentes études qui visent une meilleure compréhension des méchanismes de base responsables de la mort des neurones moteurs en cas de SLA,
et qui constituent une recherche profonde sur de nouveaux gènes, qui sont impliqués dans la maladie et sur des traitements. Tout nouveau pour l’ALSA, sont les scientifiques, à la tête de leur domaine scientifique, qui se concentrent maintenant pour 100% sur la SLA.
Voici une présentation des allocations financées par l’ALSA : d’abord il y a trois allocations de 119.984$, puis il y en a neuf attribuées au cours de plusieurs années avec un total de 1.390.000$. Y inclu une allocation pour l’étude en cours qui fait des expériences, afin de trouver un candidat adéquat parmi les médicaments existants pour le traitement de la SLA.
Deux jeunes scientifiques ont reçu l’Allocation Postdoctorale Milton Safenowitz pour la Recherche SLA. Il s’agissait d’un montant total de 160.000$.
Des cellules souches à la base du traitement SLA
Le Professeur Paola Arlotta de l’Hôpital Général de Massachusetts et l’Ecole Médicale de Harvard veulent manipuler le programme spécifique de l’expression génétique, qui contrôle comment et quand les neurones moteurs se forment dans le cerveau de l’animal en développement. Arlotta a travaillé dans le lab de Dr. Jeffrey Macklis, qui a récemment publié de nouveaux résultats relatifs au programme moléculaire, qui commande aux cellules souches de former des neurones moteurs dans le cerveau.
De nouvelles idées sur le Mutant SOD1
Le Professeur Joseph S.Beckman, de l’université de l’Etat d’ Oregon à Corvallis présente la possibilité que la jonction de protéines protège en cas de SLA, vu qu’elle élimine un type de protéine SOD1, dont nous savons qu’il est très toxique pour les neurones moteurs. Si ‘l on pouvait vérifier ceci, on pourrait démontrer que certaines approches récentes, qui visent à empêcher la jonction de protéines, constituent le contraire de ce qui est nécessaire.
Infection et Action Excitotoxique en cas de SLA
La contribution de l’infection qui fournit des enzymes, appelés phospholipases, reste inconnue en cas de SLA, en raison d’un manque d’oppresseurs utiles. Le Professeur Timothy J. Cunningham et Dr. Terry Heiman-Patterson de l’Université de Drexel à Philadelphia, ont découvert CHEC-9 comme oppresseur. Il opprime l’infection autour d’une lésion cérébrale et sauve les neurones qui mouraient autrement. Maintenant les scientifiques aimeraient savoir s’il a un effet similaire sur les neurones endommagés chez le modèle souris de la SLA.
On utilisera une autre allocation pour examiner les conséquences d’une action de glutamate.
Le glutamate apporte des quantités de calcium normales, minimes et sécures dans les neurones. Toutefois une quantité trop élevée de calcium peut entraîner la mort cellulaire, et les neurones moteurs sont très sensibles.
L’échec du processus cellulaire, où l’on a introduit une quantité limitée de calcium par le glutamate, a été décrit pour la première fois par Peter H. Seeburg, de l’Institut Max-Planck à Heidelberg (en Allemagne). Seeburg, un expert de glutamate internationalement reconnu, propose maintenent d’appliquer ses idées et son expérience dans le domaine de la SLA, afin de tester l’implication de ce processus cellulaire fondamental en cas de SLA.
Les Facteurs de croissance et la Thérapie génique
Des expériences avec la thérapie génique démontrent que le VEGF a un potentiel thérapeutique en cas de SLA. Trouver le meilleur moyen de livraison et le dosage optimal, dépend des connaissances détaillées du fonctionnement de ce facteur trophique. Le professeur Peter Carmeliet de l’Université de Louvain, qui a découvert des aspects importants de VEGF, qu’on a pus mettre en rapport avec la SLA, veut savoir de façon exacte, en collaboration avec la professeur Lieven Moons, quelle action de VEGF pourrait aider la survivance des souris mutantes SOD1.
Une intervention RNA (RNAi) empêche spécifiquement la production de protéines déterminées et peut réduire le niveau de la protéine SOD1 mutante chez des souris. Le traitement RNAi améliore visiblement la fonction motrice des membres de derrière des souris SLA.
Le Dr. Patrick Aebischer et le professeur Cédric Raoul, de l’Ecole Polytechnique Fédérale à Lausanne (en Suisse), étaient les premiers à publier ce succès de RNAi dans un modèle souris SLA, et ils proposent maintenant de développer davantage le schéma de traitement et de l’optimaliser.
De nouveaux candidats de gène en cas de SLA:
Sans doute, les études fructueuses sur de nouveaux gènes impliqués dans la SLA, mèneraient au développement de nouveaux traitements.
Il existe des mouches avec une forme d’alsine, la protéine codée par le gène ALS2, qui change au début de la jeunesse en SLA. Personne ne sait de façon précise comment l’asline défectueuse résulte en la dégénération du neurone moteur. Brian D. McCabe, de l’Université de Columbia, New York, veut utiliser la mouche alsine mutante comme base pour découvrir des gènes qui pourraient interagir avec le gène alsine, afin d’expliciter la fonction de cette protéine.
Le Professeur Erika L.F. Holzbaur, de l’Université de Pennsylvania, Philadelphia, propose des études biochémiques, cellulaires et animales pour vérifier si les changements récemment identifiés dans la protéine de transport moteur suffisent pour causer la SLA. Son équipe veut analyser les mouvements des matériaux cellulaires via les axons, et la structure des protéines d’appontement qui forment les axons.
Andreas Kottmann, du Centre de génome de Columbia, a découvert des changements qui pourraient constituer la cause d’une maladie, appelée le Syndrôme de Wolfram. Les porteurs du gène changeant courraient un risque plus élévé de développer la SLA.
Il espère pouvoir démontrer la fonction normalement protectrice du gène normal dans les modèles expérimentaux de la SLA.
La SLA épargne certains neurones, tandis qu’elle détruit la plupart des autres. Le professeur Eva Hedlund et Dr. Ole Isacson de l’Hôpital McLean à Belmont, veulent chercher des gènes qui sont différents en ce qui concerne ces neurones, et ils veulent expliquer leur différence de sensibilité à cette maladie.
L’équipe d’Ammar Al-Chalabi, de l’Institut Psychiatrique à Londres, utilise des techniques cutting-edge pour exécuter la première et la plus grande étude qui examine la variation génétique par le génome humain. En ce moment, ils disposent d’une petite liste contenant les gènes causaux qui ont le plus de potentiel ; puis on examinera ces gènes de façon plus détaillée.
Une étude clinique en cours teste le fonctionnement d’un composant antioxidant, afin de prolonger la survivance en cas de SLA. Le Pramipexole R (+) est un composant qui protège des neurones contre les effets toxiques de radicaux libres. Ceux-ci sont des molécules qui réagissent et qui endommagent les protéines et d’autres composants cellulaires. Normalement le corps élimine les radicaux libres, mais en cas de SLA, on entrevoit un problème concernant la défense appliquée par notre corps. Le Dr. James P.Bennett Jr., professeur à l’Université de Virginia à Charlottesville, veut continuer à examiner si ce médicament peut ralentir la progression de la maladie.
Source : www.alsa.org