Des neurones matures cultivés en laboratoire sont prometteurs pour les maladies neuro-dégénératives.

13-02-2023

Des chercheurs ont avancé l’age de neurones humains au-delà de ce qui était préalablement possible (version simplifiée).

Images fluorescentes de neurones humains cultivés sur revêtement (colorés en rouge, vert et bleu)

 

Des chercheurs de la Northwestern University ont crée les premiers neurones très matures de cellules souches humaines (iPSCs), un défi ouvrant de nouvelles opportunités pour la recherche médicale et pour d’éventuelles therapies de greffe pour les maladies neuro-dégénératives et les lésions traumatiques.

Bien que des chercheurs précédents avaient différentié des cellules souches pour devenir des neurones, ces neurones étaient fonctionnellement immatures - ressemblant à des neurones de phase embryonnaire ou post-natale précoce. La maturation restreinte obtenue selon les techniques actuelles de cellules-souches diminue leur potentiel pour l’étude de maladies neuro-dégénératives.

L’étude a été publiée dans le journal Cell Stem Cell.
Pour créer les neurones matures, les chercheurs ont utilisé des “molécules dansantes”, une technique novatrice introduite fin 2021 par le professeur Samuel I.Stupp de la Northwestern University.

L ‘équipe a d’abord différentié les iPSCs humains dans les neurones moteurs et corticaux et les a placés sur un revêtement de nano-fibres synthétiques contenant des “cellules dansantes” hyper actives.

Non seulement, les neurones enrichis étaient plus matures, ils étaient plus signalétiques et avaient une plus grand aptitude à se ramifier ce qui est requis pour que les neurones puissent avoir un contact synaptique entr’eux.
Et contrairement aux neurones typiques provenant de cellules souches qui ont tendance à s’agglomérer, ces neurones ne s’agrégeaient pas, les rendant plus stables et plus facile à se maintenir.

Avec de futurs  développements, les chercheurs pensent que ces neurones matures pourront être transplantés chez des patients et seront une thérapie prometteuse pour les lésions de la moelle épinière ainsi que pour les maladies neuro-dégénératives incluant SLA, la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer ou les sclérose multiples.

Traduction : Mieke S. 

Source : NWU News
 

 

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