Etude psychologique sur les répercussions de la SLA

01-08-2005

La bourse de recherche pour une étude psychologique sur les répercussions de la SLA

Attribuée par la ALSA et financée en partie par le département de Kentucky

Par Gary Wosk

Une équipe de recherche des départements de psychologie et de neurologie à l’université de Kentucky a reçu une allocation de la ALSA, pour faire une étude sur la façon dont l’adaptation psychologique en cas de la SLA peut contribuer à la qualité de vie des patients SLA. En plus, ils ont examiné si la santé psychologique peut être plus importante que la progression physique de la maladie lors de la détermination de la qualité de vie.

La révélation des émotions des patients SLA: une étude contrôlée et aléatoirement divisée. Le co- commanditaire était le département ALSA de Kentucky, et le programme de recherche clinique de la ALSA.

Le département de Kentucky est très content de notre co- sponsoring de la bourse de recherche, selon le président du département, Connie Jurige. Les recherches qui portent sur l’adaptation psychologique chez des patients SLA, sont de grande importance, vu que la maladie évolue très rapidement et qu’elle affecte la condition physique de façon considérable. Kentucky est très content que les patients SLA de notre état puissent participer à cette investigation.

L’étude a commencé début mai, et elle continuera jusqu’à juin 2006, avec 64 patients SLA qu’on estime adéquats pour participer.

Il n’existe pas beaucoup d’études qui portent sur les aspects psychologiques en cas de la SLA, selon le professeur Edward Kasarskis, un neurologue qui est l’un des trois chercheurs impliqués dans cette étude.

Avec cette étude, nous voulons aussi analyser de quelle façon ‘la révélation émotionnelle’, (on examine l’intervention psychologique, et les patients décrivent et discutent de leurs pensées et sentiments les plus profonds relatifs au diagnostic SLA), pourrait influencer le bien-être physique et psychologique des patients SLA.

Les recherches précédentes démontrent que les patients atteints d’une autre maladie chronique, tiraient profit d’une intervention psychologique précoce. Ces patients consultaient moins fréquemment un médecin, ils étaient plus souvent en bonne humeur, et leur système immunitaire était meilleur, selon Kasarskis. D’après lui, le but du projet à long terme, consiste à trouver une stratégie pratique qui vise à améliorer la qualité de vie de patients SLA, de façon personnelle, simple et bon marché.

Les autres chercheurs de cette équipe, l’adviseur de recherche pour cette étude inclus, sont les personnes suivantes: la psychologue Suzanne Segerstrom et Alyssa Averil, qui étudie la psychologie clinique. Elle analysera les données pour son mémoire et passera les résultats à Kasarskis et Segerstrom.

Nous sommes très reconnaissants du support de la ALSA pour ces recherches innovatives, a dit Kasarskis. Ce projet aurait été impossible sans le support et le financement du bureau national de la ALSA et du département de Kentucky.

Le bureau national de la ALSA et le département de Kentucky ont offert une allocation parce qu’il est important d’apprendre plus sur la démarche de pensée de patients qui sont influencés par la progression de cette maladie. Un jour, on utilisera ces connaissances pour développer de meilleures thérapies plus innovatrices.

Source : www.alsa.org

 

Share