L’antioxydant MitoQ est prometteur dans une étude des souris comme traitement possible de SLA
25-03-2014
Des scientifiques du Centre de la recherche biomédicale de la Faculté de Médecine de l’Universidad de la Republica de Uruguay ont annoncé la découverte que l’antioxydant MitoQ prolonge l’espérance de vie et de santé des souris souffrant de SLA. La molécule augmentait avec succès des paramètres fonctionnels concernant la force des muscles et réparait du dégât mitochondrial dans du tissu nerveux et musculaire. L’étude a été publiée dans le journal scientifique Free Radical Biology and Medicine.
MitoQ est un antioxydant avec des mitochondries comme cible qui a été fabriqué il y a dix ans et qui réduit le stress mitochondrial oxydatif. Quand la molécule est donnée à des souris pour traiter SLA, elle ralentit la progression de la maladie mortelle neurodégénérative. Des mitochondries sont connues comme des batteries cellulaires et livrent de l’énergie aux cellules.
Les résultats de cette étude sont prometteurs puisqu’ils démontrent que des antioxydants qui interviennent au niveau des mitochondries peuvent être développés comme traitement de SLA.
« Cette étude soutient le rôle du mauvais fonctionnement des mitochondries dans le développement et la progression de SLA et peut contribuer à trouver une thérapie pour cette maladie avec les mitochondries comme cible, » dit Rafael Radi, MD, PHd, Directeur du Centre et un membre important de l’équipe de recherche. « De notre constat que MitoQ a des effets favorables dans le modèle des souris pour SLA résultent probablement des études cliniques qui pourraient amener à la prolongation de la chance de survie et améliorent la qualité de vie des patients souffrant de SLA. »
Pour exécuter leur étude les scientifiques ont joint MitoQ à l’eau buvable des souris dès le moment que les premiers symptômes de la neurodégénération apparaissaient. Après 20 jours d’administration MitoQ a pu être détecté dans tous les tissus testés et le traitement a ralenti la diminution de la fonction mitochondriale dans la moelle épinière et le muscle quadriceps.
« MitoQ augmentait la survie des souris traités avec plus ou moins 6%”, dit Patricia Cassina, MD,PhD et un autre membre senior de l’équipe de recherche. » « Ceci pourrait paraître petit mais est en ligne avec le meilleur point que les autres molécules ont démontré dans ce modèle dans lequel la progression de la maladie va extrêmement vite et où il y a un petit laps de temps des possibilités pour améliorer les symptômes et les chances de survie. » Radi ajoute que l’administration de MitoQ résulte aussi dans une meilleure force des muscles comme mesuré par des tests fonctionnels dans les animaux.
MitoQ a comme avantage qu’il a été testé depuis son utilisation dans l’an 1990 concernant sa sécurité dans quelques études cliniques sur l’homme. Le Centre de l’examen biomédical évalue maintenant la possibilité d’exécuter des études cliniques avec MitoQ pour examiner ses effets sur des patients souffrant de SLA.
Traduction : Axel Massart
Source : Digital Journal