Le syndrome de l’affaiblissement cognitif en cas de sclérose latérale amyotrophique : une étude par échantillonnage

13-01-2012

Abstraitement

Contexte : Malgré un intérêt considérable, la fréquence des sondages, les caractéristiques cliniques et l’histoire naturelle de l’affaiblissement cognitif en cas de sclérose latérale amyotrophique (SLA) ne sont pas connus.

Méthodologie : Les auteurs ont entrepris une étude provisoire par échantillonnage de la fonction cognitive auprès de 160 patients irlandais pris au hasard, et 110 tests adaptés. Des visites à domicile ont été faites dans le but de réunir des données démographiques et neuropsychologiques. Les patients ont été classés en utilisant des critères unanimes publiés et un classement par domaine confirmé, aussi bien de processus cognitifs accomplis que non accomplis. 

Résultats : 13,8% des patients satisfaisaient aux critères de Neary pour la dégénérescence lobaire fronto-temporale. En outre, 34,1%  des patients SLA ne montrant aucun signe de démence satisfaisaient aux critères unanimes récemment publiés pour affaiblissement cognitif. Les patients SLA non atteints de démence sénile avaient une fréquence d’affaiblissement légèrement plus haute dans le domaine du langage et de la mémoire, par rapport au groupe expérimental sain. Ces manquements concernaient principalement les patients présentant un dysfonctionnement des agissements : 14% des patients SLA présentaient un affaiblissement cognitif sans dysfonctionnement des agissements, et presque la moitié de l’ensemble (46,9%) ne présentait aucune irrégularité cognitive.

Conclusion : La démence co-maladive est observée chez environ 14% des patients SLA nouvellement diagnostiqués. L’affaiblissement cognitif est principalement mais pas exceptionnellement présent sous la forme d’un dysfonctionnement chez plus de 40% des patients qui ne montrent aucun signe de démence. L’affaiblissement cognitif en cas de SLA n’est pas une caractéristique générale, et ses manifestations peuvent être reconnues de manière plus hétérogène qu’auparavant.

Traduction: Corinne

Source: Journal of Neurology, Neurosurgery & Psychiatry

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