Les extensions répétitives du polyalanine NIPA1 sont associées à la sclérose latérale amyotrophique
02-03-2012
Génét. Mol. Hum. (2012) doi: 10.1093/gmh/dds064
Compte rendu
Les mutations dans le NIPA1 entraînent la paraplégie spastique héréditaire type 6, une maladie neurodégénérative avec caractérisques liées aux neurones moteurs supérieurs. Les effacements (mutations avec réduction du matériel génétique) à la hauteur du NIPA1 sont asssociés à une sensibilité plus élevée pour la sclérose latérale amyotrophique (SLA). Le rôle exacte de la variation génétique dans le NIPA1 concernant la sensibilité à la SLA et le cours de la maladie n'est pas connu toutefois. Nous avons déterminé la suite complète du codage du NIPA1
(en succession) et déterminé le génotype du polyalanine répétitif présent dans le premier axone du NIPA1.
Au total, 2292 patients SLA et 2777 cas de contrôle dans trois populations européennes indépendantes furent étudiés. Nous avons identifié deux variantes à l'effet potentiellement nuisible sur la fonction de protéines NIPA1.
Toutes les deux les variantes furent trouvées chez les patients SLA et aucune variante fur trouvée dans le groupe de contrôle. En outre, nous trouvons un effet significatif d'allèles répétitives du polyalanine “longues” sur la sensibilité pour la maladie: taux odds = 1.71, p = 1.6 fois 0,0001. De nos analyses suivit aussi un effet significatif d'allèles “longues” sur la survie du patient (taux de survie (HR) = 1.60, p = 4.2 fois 0,0001) et sur l'âge au début des symptômes (HR = 1.37, p = 4.6 fois 0,001. Chez des patients qui portèrent des allèles “longues”, la survie moyenne était effectivement plus court de trois mois que chez des patients avec génotype “normal” et chez des porteurs les symptômes se manifestèrent 3.6 année plus tôt. Nos données montrent que les extensions répétitives du polyalanine NIPA1 sont un facteur de risque commun pour la SLA et qu'elles peuvent moduler le cours de la maladie.
Traduction : Eric De Keyser
Source : Oxford Journals