Traces de la maladie dans la sclérose latérale amyotrophique

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Auteurs : Verstraete, E.
Source : Thèses de Médecine ( 2012)
Texte intégral : [ Texte intégral]
Editeur : Université d'Utrecht

Abstrait: La sclérose latérale amyotrophique (SLA) est un trouble progressif du système motorique, dans lequel à la fois les neurones moteurs supérieurs dans le cerveau ainsi que les inférieurs dans la moelle épinière sont impliqués. Les patients souffrent de perte de poids progressive et l'affaiblissement des membres, bulbaire et des muscles respiratoires. L’apparition et l'évolution de la maladie dans la SLA sont hétérogène, car chaque patient à sa propre combinaison unique de participations dans les neurones moteurs supérieurs et inférieurs, le lieu d'apparition et le développement symptomatique. Aux Pays-Bas, il y a chaque année environ 4 à 500 personnes qui sont diagnostiquées avec cette maladie destructrice. SLA peut se manifester à tout âge adulte avec un âge moyen de survenue autour de 63 ans et une durée moyenne de 3 ans de survie. Cette thèse se compose de trois parties, 1) propagation de la maladie, 2) bio marqueurs et 3) études cliniques. 1) Jusqu'à présent, on connait peu sur la façon dont la SLA affecte progressivement le système motorique. On aborde la propagation de la maladie aussi bien cliniquement que par la recherche de changements dans le cerveau. Le développement des symptômes ne semble pas être arbitraire mais avec une distribution de préférence d’un membre opposé. Par des techniques d’IRM, en particulier DTI, nous avons reconstruit le réseau de cerveau. Par comparaison des patients à un groupe témoin sain, nous avons trouvé un réseau inférieur de connectivité chez le groupe avec SLA. Ce sous- réseau affaibli montrait une grande similitude avec le réseau moteur du groupe de contrôle sain. Finalement, nous avons constaté que ce sous- réseau affaibli s’étendaient de plus en plus vers les régions du cerveau. Nos observations, dans la première partie de notre thèse soutiennent que la propagation de la maladie est influencée par le réseau structurel du cerveau. Ces constatations pourraient créer de nouvelles possibilités des traitements curatives de la maladie. 2 ) L'implication des neurones moteurs supérieurs sont actuellement seulement évalué que dans les essais cliniques, alors qu'il est connu que les patients peuvent également présenter un imbroglio subclinique. Une caractéristique objective de l'implication des neurones moteurs supérieurs pourrait faciliter le diagnostic et l’améliorer. Nous avons utilisé plusieurs techniques d'IRM pour déterminer en SLA l’intégrité des neurones sub moteurs. La conclusion principale de ces études était la diminution remarquable de la couche corticale dans les régions primaires (percenta gyrus) chez SLA, suggérant que cette mesure pourrait être un marqueur objectif pour l’implication des neurones moteurs supérieurs. 3) seulement un médicament - riluzole – a prouvé son efficacité à prolonger la durée de vie des patients atteints de SLA, et ce avec seulement 3 à 6 mois.

Il y a un besoin urgent pour un meilleur traitement. En 2008, une étude pilote a montré un effet bénéfique de lithium sur un animal de laboratoire avec SLA transgénique et dans une étude ouverte chez 44 patients. Pour explorer la pleine efficacité et la sécurité de lithium chez SLA, nous avons mené une étude clinique contrôlée randomisée et de placébo avec des analyses séquencées. Malheureusement nos résultats ne semblaient pas donner un effet bénéfique de l’utilisation de lithium pour survivre ou influencer un déroulement de la maladie.

 

Traduction : Ghislain d’Amour 

Source : Université d'Utrecht

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