Présentation de Prof. Betz

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Médecin et professeur à l’ULB, chef de service centre pour la formation des généralistes.

A part de la formation des généralistes, le professeur s’occupe aussi d'examiner les critiques au niveau des traitements alternatifs. Le groupe de gens qui s’en occupe a aussi un site web www.skepp.be où ils notent et expliquent toutes leurs constatations. En plus SKEPP est un organisme consultatif indépendant.

Souvent le généraliste doit aviser le patient quand il pose une question si un traitement ou un autre traitement aiderait. Le généraliste doit pouvoir vérifier s’il ne s’agit pas des charlatans. Il faut vérifier ce qu’ils vendent, s’il y a de la preuve scientifique, ... le prix est aussi d’importance, il ne peut pas qu’il y a de l'argent impliqué. Quand tu dois payer des sommes impressionnantes pour un traitement, tu peux exiger de pouvoir voir les résultats publiés.

Avant de recourir à des traitements alternatifs, il faut quand même se poser la question de qui est la chance d’amélioration, de mortalité, les effets et les risques y liés, …. Il faut pouvoir donner une réponse concrète à toutes ces questions, afin qu’on puisse rédiger des objectif clairs.

Souvent on se base également sur les témoignages. Certains sont enthousiastes, mais parfois cet enthousiasme diminue. Il faut qu'il y ait une conviction claire que l’amélioration à été constatée et qu’il faut pouvoir faire des liens avec ta propre situation.

Exemple :

- Chez un mongolien on a appliqué une thérapie, basée sur des cellules vivantes. Le généraliste n’a pas constaté des changements visibles, mais la mère était convainque que son petit enfant allait mieux.

- Parfois quelqu’un peut avoir de mauvaises jambes et utiliser une chaise roulante. Quand une telle personne est stimulée, soudainement il peut de nouveau marcher.

C’est pourquoi nous devons être attentif pour l’effet placebo. Ceci joue parfois un grand rôle en jugeant un traitement alternatif. L’idée d’avoir quelque chose qui t’aidera, même si ça concerne un mélange d’herbes chinois, des stimulants, …. Te donneront parfois effectivement le sentiment que ça aidait.

Un généraliste peut seulement suivre ces histoire jusqu’un certain niveau. Il doit avoir l’œil pour la réalité et ne pas enlever le bonheur des patients. C’est pourquoi il doit pouvoir faire la balance entre dire la vérité et ne pas enlever l’espoir. Il faut er veiller à ce que son patient puisse accepter de mauvaises nouvelles, mais il ne peut pas enlever ses illusions à ce moment.

Quand tu suis un traitement alternatif il faudrait commencer un forum sur internet où tu registres tes propres données et mesures d’avant et de derrière le traitement. Tu dois informer ton prochain le plus objectif possible.