Prix des médicaments génériques
20-10-2005
PRIX DES MÉDICAMENTS MODIFIÉ.
trois modifications dans la réglementation
Un médicament générique était jusqu'au 1 juillet 26% moins cher que le médicament original. À partir du 1 juillet ce pourcentage était de 30%.
Suite à cette mesure le patient paie encore moins pour un médicament générique.
Des produits des marques qui n’ont pas adapté leur prix, sont devenus plus chers.
En plus, un nombre de médicaments supplémentaires a été repris dans le système du paiement de référence pour lequel maintenant aussi les médicaments génériques analogues existent.
Le paiement de référence est la base de remboursement d'une spécialité originale pour laquelle une spécialité meilleur marché est disponible, qui est alors nommée un "moyen générique" ou "une copie".
Une dernière modification dans le système est l'extension du paiement de référence à toutes les formes d'administration (sirop, comprimés, …).
MAIS …
Cette mesure contient quelques difficultés pour les gens avec une maladie chronique.
Puisque les génériques n’ont pas toujours la même diligence que les médicaments originels.
Elle peut varier jusqu’à 10% avec les médicaments originels.
Ceci signifie qu’un patient qui expressément choisit pour le produit originel parce que le variant générique n’a pas la même diligence, paie plus à cause de cette nouvelle mesure.
Puisque des produits des marques un montant moins élevé est remboursé quand un générique convenable est disponible.
En plus le patient reste, dans cette situation, financièrement dépendant de la prescription de son médecin.
Pour des raisons scientifiques ou pratiques il peut choisir un produit des marques au lieu d’un produit générique.
Surtout les personnes âgés et ceux qui ont beaucoup besoin d’aide et les enfants sont touchés à cause de l’expansion du système de référence à toutes les formes d’administration qui contiennent la même substance active.
Ainsi les âgés avec des problèmes d’avaler choisissent souvent un médicament sous la forme d’un sirop.
Si le médicament vient sur le marché sous la forme de comprimés comme médicament générique, le prix du produit originel et donc aussi du sirop s’élèvera.
LETTRE AU MINISTRE
Le plateforme des patients flamands asbl a déjà reçu beaucoup de signaux de ses associations des patients et a décidé, après une petite enquête par e-mail, d’adresser une lettre au ministre de santé et d’affaires sociales Rudy Demotte pour aborder le problème.
Le plateforme des patients flamands asbl ne trouve pas acceptable que :
- Le prix d’un produit originel est élevé, même si le variant générique n’a pas le même fonctionnement ou résultat.
Le patient est forcé de quand même choisir pour le produit originel:
- le prix d’un produit originel est aussi élevé, même s’il n’y a pas de variant générique avec la même manière d’administration (suppositoires, sirop, goûts, comprimés,..).
Le plateforme des patients flamands asbl demande alors au ministre d’affiner la mesure afin que les gens avec une maladie chronique, étant des utilisateurs structurelles des médicaments, n’éprouvent pas des frais financiers supplémentaires.
Intéressé à calculer l'avantage prix quand tu utilises un médicament générique?
Plusieurs mutualités disposent d’un module de calcul sur leur site web qui montre ce qui est l'avantage.
Site web de la mutualité chrétienne:
Site web de la mutualité socialiste:
www.socmut.be/SocMut/Zoek/Geneesmiddelenboekje.htm
Site web des mutualités indépendantes :
http://www.mloz.be/fr/search/genersplit.html
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"L'article ci-dessous a été publié dans 'De Standaard' le 20 octobre 2005. "
Un médicament n'est pas l'autre
Ça échappera a beaucoup de gens, mais à partir du 1 novembre nous payons plus pour les médicaments que le médecin nous prescrit. C’est à lire dans l’AR du 17 septembre qui a été introduit par Rudy Demotte, le ministre de la santé publique. Dans cet arrêté la base légale a été fixée pour des augmentations du prix des grands groupes de médicaments remboursables. Ils entrent en vigueur le 1 novembre 2005 et concernent le ticket modérateur; en d’autres termes, la partie que le patient paie lui-même.
Que les citoyens belges aident au travail de Sisyphe pour fermer les trous budgétaires infiniment défoncés de la santé belge, on peut encore accepter. Mais ce qui est pire est que cette nouvelle mesure menace la qualité d’hygiène.
Car le nouvel AR dit quoi? Il stipule une augmentation du prix des produits originels pour le patient si un médicament générique analogue est disponible. Une augmentation du prix peut s’élever à 50%.
Avec cette mesure le ministre pense avoir trouvé une manière pour “responsabiliser” les patients : s’ils doivent payer plus pour un produit originel que pour un produit comparable de la même classe, ils choisiront l’alternatif meilleur marché. Et de cette façon économiser beaucoup d’argent.
C’est un raisonnement pur économique, sans motifs thérapeutiques. Parce que la réalité dure dit quoi de la pratique clinique? Qu’il y a de plus en plus de doutes sur l’équivalent des médicaments génériques à l’originel. Le corps, on suppose pour plus de commodité, prend de plus ou même la même manière, les génériques que le pendant originel. Et les médicaments génériques auraient des effets thérapeutiques similaires.
Cependant le producteur des médicaments génériques n’est pas obligé de démontrer que son produit blanc a effectivement le même effet thérapeutique que l’original. En plus il y a des études qui sont nécessaires pour l’enregistrement d’un produit générique et qui doit en démontrer l’équivalence biologique chez un petit groupe de jeunes volontiers sains. Des scientifiques se posent déjà longtemps des questions si et comment traduire ces résultats à des vrais patients. Ils sont la plupart du temps plus âgés, ont souvent des affections complémentaires et utilisent souvent plusieurs médicaments.
Pour un certain nombre d’affections il y a assez d’évidence que les médicaments génériques ne sont pas thérapeutique similaires; c’est entre autre le cas chez les maladies cardio-vasculaires , faire de la thyroïde, l’épilepsie et d’autres problèmes grièvement psychiatriques. Pour des grands groupes de gens avec une affection grave, les génériques ne sont pas un alternatif de qualité supérieure. Et les patients doivent quand même, quand être prescrit pour de bonnes raisons médicales un produit non générique, payer à 50% en plus à partir du 1 novembre.
Que les patients et les thérapeutes sont stimulés, se sentent également responsables pour leur propre santé et celle du budget d’hygiène du pays, est une belle affaire. Mais la manière sur laquelle ils sont contraints est répréhensible. Car il n’y a pas seulement les frais supplémentaires pour tous les patients, les médecins sont contraints par un autre AR de ce même ministre (du 19 septembre) de prescrire un certain pourcentage des médicaments génériques.
Mais entre-temps le nouvel AR va à l’encontre de l’article 5 de la loi sur les droits du patient. Dans cet article on peut lire que chaque citoyen a droit à des bons soins et traitements. L’article 5 garantit aussi un traitement digne sans discrimination.
Sous prétexte des économies, à ce moment des mesures aveugles sont prises qui peuvent être un menace pour la qualité des soins, lorsqu’ils rejettent les frais sur le patient. Des grands groupes de patients seront présenté le compte. Ceci sera certainement le cas chez le psychose et d’autres troubles psychiatriques qui ont quelque chose à voir avec une maladie ou une vulnérabilité chronique. De la prévention pour retomber est essentielle et la médication correcte a un rôle clé. Des gens avec des troubles corporels graves ou longs seront affectés de la même manière par cette mesure.
En gérant le budget les frais pour la médication devront être balancés contre les frais de l’hospitalisation. Mais là il s’agit de la médecine et pas de l’arithmétique. Un ministre qui gouverne avec des procurations peut être un danger pour l’hygiène et, avec les mesures actuelles, a donné une approche pour le développement de la médecine avec 2 vitesses.
A continuer
