La sclérose latérale amyotrophique est-elle principalement une maladie astrocytaire ?

11-10-2012

Résumé
La sclérose latérale amyotrophique (SLA) est censée de résulter principalement de l’'implication des neurones moteurs. Les mécanismes pathogènes qui expliquent son apparence sont relativement bien connus et comprennent l'inflammation, l'excitotoxicité, le stress oxydatif, le stress du réticulum endoplasmique, des dommages de protéine, des anomalies génétiques et un type de mort neuronale. Bien que ces processus ont été étudiés en détail au cours des deux dernières décennies, aucun d'entre eux semblent être la cause de la maladie. En outre, plusieurs agents environnementaux possibles ont été étudiés mais, dans tous les cas, les résultats ont été contradictoires et donc non concluants. Toutefois, étant donné que les neurones moteurs ont les caractéristiques d’apoptose dans cette maladie, la possibilité demeure que les neurones moteurs meurent en raison d'un environnement hostile, qui ne parvient pas à maintenir leur état de santé, plutôt qu’être directement ciblés eux-mêmes. Les considérations précédant amènent à l'examen des astrocytes, car ces cellules jouent un rôle clé dans le contrôle de l'environnement des neurones. On sait que les astrocytes sont très flexibles à adapter leur métabolisme et leur comportement aux besoins des neurones qu’ ils contactent. Chaque population d’astrocytes est unique, et si perturbée au début d'un processus morbide, les conséquences seraient étendues aux neurones qu’elle chaperonne normalement. La relation troublée pourrait comprendre la production inappropriée et la sécrétion des neurotransmetteurs astrocytaires, un transport défectueux du glutamate et une déficience de soutien métabolique et trophique des neurones moteurs. Afin d'expliquer la propagation de la faiblesse ainsi que les signes pyramidaux chez les patients SLA, qui est très souvent d'un groupe de muscles à un groupe voisin, on émet l'hypothèse que, dans la moelle épinière, le tronc cérébral et le cortex moteur, les processus qui causent des maladies sont également répandus-dans ce cas, d'un groupe d'astrocytes à ses voisins. Une protéine mal repliée, possiblement une protéine ressemblant un prion, serait un candidat pour ce type de transmission.

Traduction : Ligue SLA : Anne

Source : PubMed

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