Une étude subventionnée par la MNDA (Association concernant la maladie des motoneurones) révèle une potentialité de diagnostic plus rapide

18-11-2010

Des chercheurs de l’université d’Oxford sont sans doute près de découvrir une nouvelle voie permettant de diagnostiquer la maladie qui affecte les motoneurones.

Une nouvelle étude scientifique pourrait avoir fait une découverte permettant d’améliorer de façon radicale la rapidité avec laquelle on peut diagnostiquer la maladie qui affecte les motoneurones.

D’après la MNDA ( Motor Neurone Disease Association), les recherches concernant l’état de santé sont freinées par l’incapacité d’obtenir une représentation graphique précise de la progression de la maladie, et d’observer ainsi sa phase initiale.

Les recherches subventionnées par la MNDA, menées par l’université d’Oxford, ont cependant utilisé des scanners IRM (Imagerie médicale par résonance magnétique) pour trouver un modèle de cellules nerveuses qui pourrait les amener à découvrir un biomarqueur important et à détecter ainsi des patients souffrant d’une maladie des motoneurones.

Le Dr. Martin Turner, chercheur en chef dit que la découverte de ce biomarqueur pourra rendre le diagnostic de l’état de santé beaucoup plus précis et sensiblement plus rapide.

En réagissant à cette nouvelle, le directeur de la MNDA pour les recherches et le développement dit : « L’utilisation des scanners IRM fournit une fenêtre captivante, ouverte sur le cerveau. »

« La compréhension des changements réalisés dans ces cas va devenir centrale pour le développement de futurs traitements. »

Selon les statistiques de la MNDA., la maladie affectant les motoneurones est diagnostiquée chaque année dans le Royaume Uni auprès de deux personnes sur 100.000.

Traduction: Leo Vranckx

Source: ALS Independence

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