Une mutation « mouche fruitière » suggère une nouvelle route pour aborder la maladie SLA
09-04-2013
Une recherche qui a été présentée à l’occassion de la Conférénce annuelle Drosophila Research de la Genetics Society of America à Washington DC, révèle des indications pour un traitement potentiel des maladies MND comme SLA.
Une équipe de rechercheurs, dirigée par Marc Freeman Phd, un scientifique au début de carrière à l’Institut Howard Hughes et professeur associé Neurobiologie de l’Université de Massachusetts, a découvert une gène dans la mouche fruitière Drosophila melanogaster qui bloque l’autodestruction des axones endommagés, une indication probable pour le traitement des maladies MND comme SLA.
Un neurone a une forme très particulière-un groupe de dendrites qui reçoit des signaux, un axone incrédiblement long qui rassemble à une longue queue, et un petit point entr ‘eux est le corps cellulaire qui forme le quartier général génétique. Chaque partie du neurone est nécessaire pour transmettre des messages. « Si une partie ne fonctionne plus dans n’importe quelle partie du neurone, la cellule débranche du circuit et ne fonctionne plus », explique docteur Freeman dans sa présentation de cette recherche à l’occassion de la 54ièmeconférence.
Dès le moment qu’un axone est endommagé, il se ratatine. Ceci est une forme d’autodestruction et résulte à la création des neurones qui ne sont plus opérationnels. Cet endommagement catastrophique peut agir de manière différente : une inflammation, une maladie neurodégénerative, une irrégularité métabolique comme diabète, une exposition toxique ou une croissance d’un tumeur. Une perte pareille des axones est considérée comme le facteur primaire qui mène à une perte des fonctions chez des patients avec des maladies neurologiques : ce procès ressemble au fait d’entrer dans un circuit électrique et de couper quelques fils à l’improviste.
L’étude de la destruction des axones comme réaction à un endommagement revient au neurophysiologue brittanique Augustus Waller, qui a décrit en 1850 comment un axone dissecté d’un corps cellulaire et coupé de la nourriture, se divise et est démonté par des cellules sur une chasse de proies.
« L’idée que ce processus, nommé la dégénération Wallérien, est une forme de dépérir passivement, a survécu pendant 150 ans. », disait Dr Freeman.
« Dans les années 1980 les scientifiques ont découvert une mutation chez des souris, qui a été nommé « Wlds » et qui permettait un axone endommagé à survivre pendant des semaines et des semaines après une lésion. Ceci changeait fondamentalement la manière comment nous pensons à un axone. Sous certaines circonstances des axones peuvent survivre pendant une période plus longue que nous le pensons », explique docteur Freeman.
Le labo de Freeman spéculait que, si l’autodestruction des axones est un processus actif, le génome de la mouche fruitère pourrait être à l’origine de ce processus de détruire des axones. Ainsi ils concluaient que, s’ils pourraient identifier et éliminer ces gènes qui sont à l’origine de la destruction des axones, des axones ne pourraient plus se désintégrer. Pour identifier ces gènes, ils faisaient une recherche approfondie : des gènes arbitraires dans le génome des mouches fruitières ont été détruits et après ils regardaient ceux dont la destruction finissait la destruction des axones après une lésion.
Cette approche menait à l’identification d’un gène, nommé DSarm, dont la fonction normale est la destruction des axones après une lésion. « Nous causons une belle protection des axones après la destruction de cette molécule », dit docteur Freeman. Des souris et des êtres humains ont aussi de tels gènes et Freeman et ses collègues ont montré qu’ils fonctionnent comme chez des souris. La préservation de ces méchanismes signalisants des mouches fruitières aux êtres humains est un signe d’une rétention évolutionnaire et est un argument pour son importance.
Pour mieux atteindre la mutation de l’application de cette gène pour la mort des axones à l’étude de la maladie, les checheurs ont croissé la version de souris avec la mutation Sarm à un modèle souris avec un type de fSLA qui s’arrange avec un variant humain. Malgré le fait que le souris perdait encore toujours du poids et avait des problèmes avec des tests de mobilité, ils vivaient plus au moins 10 jours plus longtemps que leurs semblables sans la mutation Sarm et au moins la moitié de leurs neurones motoriques restaient intacte. « Tous les neurones motoriques ne sont pas nécessaires et même avec une réduction de 50% un patient peut vivre normalement. Ce serait un changement de vie pour les patients et donc une étappe dans la bonne direction », disait docteur Freeman.
« Nous avons utilisé la dégénération Wallérien comme modèle pour la dégénération des axones. Nous avons identifié une route dont la fonction normale est l’exécution du décès des axones pour des maladies neurodégénératives », concluait docteur Freeman.
Concernant la conférence GSA Drosophila : +/- 1500 rechercheurs participent à cette conférence annuelle et partagent les derniers résultats d’étude reçus concernant la moustique fruitière Drosophila melancogaster et autres espèces d’insectes. Beaucoup de résultats de ce modèle ont une application large pour l’étude des maladies humaines.
Pour plus d’information : voire www.dros-conf.org/2013/.
Concernant GSA : cette organisation est établie en 1931 et elle est une organisation professionnelle pour des membres qui sont des rechercheurs scientifiques et pour d’autres qui sont intéressés par le domaine de la génétique. Leurs +/- 5.000 membres travaillent pour faire avancer la connaissance des méchanismes de base de l’hérédité du niveau moléculair au niveau de la population totale. La GSA se consacre à la promotion de la recherche dans le domaine de la génétique et à faciliter la communication entre les rechercheurs sur une échelle mondiale par des conférences et des réunions interdisciplinaires concernant des sujets actuels et essentiels. Pour avoir plus d’information, visitez le site www.genetics-gsa.org
Traduction : Axel Massart
Source : EurekAlert