Le garde malade d'une personne âgée ou malade mérite lui-même un meilleur soin.

10-07-2014

Par Gudrun Briat

Parents, voisins et amis qui prennent soin d'une personne âgée ou malade sont très important dans notre système de soins de santé, et ils portent une grande partie de tous les soins fournis. Notre système social et de santé devrait dés lors porter plus de soins à ces aides. Le Centre de Connaissance du soin de la Santé de connaissances (KCE) a examiné le soutien que le gouvernement offre aujourd’hui aux soignants, en partenariat avec UC, UCL et Yellow Window. Il y a a peu d’avantages financiers pour eux. Les possibilités pour prendre du congé social pour aider sont considéré comme positives. Des soins de répit devrait être moins couteux, plus adapté aux besoins et, tout comme dans le soutien psychosocial, offerts de façon proactive. Les services existants et le soutien doivent être coordonnées et leur information doit se faire par un seul canal d’informations. Mais avant d'adapter les mesures d’aide à un plus large débat social devrait avoir lieu sur la place de l'aidant dans le système de soins et dans la société en général, et sur ​​le type de soutien financier ou autre qui est le mieux adapté à ce et que l'inégalité n'est pas augmenté.

La population occidentale vieillit rapidement. Par conséquent, il existe un besoin croissant pour les soins à long terme, qui est le mieux donné aussi longtemps que possible à la maison. Les soins prodigués par les membres de la famille (en particulier le conjoint et les enfants), les amis et les voisins, appelés «soins», joue aujourd'hui déjà un rôle central. Donner des soins peut être enrichissant, mais aussi stressant pour le personnel soignant, non seulement pour la santé mais aussi par exemple la perte de salaire et droits de pension inférieures. Le KCE a examiné le soutien que l’administration offre aux soignants, aujourd'hui en Belgique et dans les pays voisins (France, Allemagne, Luxembourg et Pays-Bas).

On connaît très peu sur les soignants qui reçoivent de l'aide

Les types de mesures diffèrent selon les pays on connait peu sur le profil socio-économique des soignants qui l'utilisent et de leur nombre. Aujourd'hui, il est donc impossible d'évaluer complètement et transparent l'impact des mesures de soutien. Cependant, un certain nombre de conclusions peuvent être tirées.

Des subventions limitées sont plus considérées comme une reconnaissance, plutôt qu’un stimulant

Le soutien au patient existe en Belgique, en plus du soutien en nature, d'une indemnité mensuelle (Allocation pour l'aide aux personnes âgées / Allocation Pour L'Aide aux PERSONNES Agées et l'assurance de soins flamande). Ces avantages sont rarement utilisés par le patient pour rembourser le soignant, mais bien pour couvrir les dépenses de tous les jours dans le ménage

En outre, un certain nombre de communes et provinces donnent au soignant une prime de support. Ces allocations limitées ne sont certainement pas la raison de l’aide par les soignants, mais elles ne sont non plus une incitation pour faire appel à une aide plus professionnelle. Elles sont aperçues par les soignants comme une forme de reconnaissance du travail, ce qui a été le but de cette mesure.

Congé social positif, le soin de répit devrait être moins coûteux et adaptés aux besoins

Un point positif pour la Belgique, contrairement à nos voisins, est que les soignants qui travaillent peuvent utiliser ces congés pour aider des membres de la famille malades, ce qui est apprécié par les aidants.

Les aidants ont régulièrement le besoin de prendre une pause et de transférer ce soin (soins de relève). Pour cela, il existe entre autres des garderies des malades. Les entretiens avec les soignants ont révélé qu'il existe un besoin pour des services moins coûteux qui est mieux adaptés aux besoins. Les soins de répit et de soutien psychosocial devraient également être offerts pro activement car les aidants mêmes demandent rarement de.

Informations trop fragmentés

Les services existants et de soutien pour personnes à charge et les soignants, et des informations sur, sont fragmentées entre les fournisseurs de soins de santé, des organismes gouvernementaux et les mutualités. Ainsi, ils ne sont pas bien adaptés et en plus les soignants et patients ne connaissent pas leur existence ou sont ils seulement informé après une hospitalisation Surtout ceux avec un profil socio-économique plus faible tombent du bateau. Le KCE plaide donc pour un canal d'information efficace, bien structuré et accessible avec un site central. Dans son développement toutes les parties prenantes doivent être impliquées.

D'abord un débat social profond est nécessaire

Le rapport KCE sur les soins chroniques (rapport n ° 191) fournit pour chaque besoin de soins, un plan de soins. Le KCE demande également une section distincte dans le plan de soins pour le personnel soignant afin de déterminer ses besoins.

Des changements Irréfléchie d’heures de travail, le soutien financier, les droits sociaux et les soins de relève peuvent avoir des conséquences non voulu mais importantes. Ainsi l’augmentation éventuelle des rémunérations peut avoir comme conséquence que des personnes de la classe socio-économique inférieure sort du marché du travail pour donner de l’aide. Cela les rend particulièrement vulnérables parce qu’ils ne construisent pas de droits sociaux: les périodes d’aide ne comptent pas lors d’un calcul des prestations de chômage et de pensions.

Avant d’adapter des mesures de support ou d’élargir un débat social plus large doit être fait sur la place de l’aidant dans le système de soins à long-terme. Une analyse de l’impact et du support de l’aide doit être fait. Il convient également de réfléchir comment et quelles mesures de support doivent être donné aux personnes avec le statut légal d’aidant, qui rentrera bientôt en vigueur. 

Source : Presscenter

Traduction : Ghislain d'Amour

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