Les variantes NEK1 prédisposent à la sclérose latérale amyotrophique
26-07-2016
Afin d’identifier les facteurs génétiques qui contribuent à la sclérose latérale amyotrophique (SLA), nous avons fait des analyses de l’ensemble de l’exome (la partie du génome traduite en protéines) chez 1 022 patients ayant la SLA familiale (fALS) et 7 315 personnes de contrôle. Selon une nouvelle stratégie de dépistage, nous avons effectué des analyses de stress des gènes établie avec des gènes SLA et nous avons identifié une association significative entre les variantes NEK1 ayant une perte de fonction (LOF) et le risque à la fALS. Indépendamment, un mappage d’autozygosité dans une communauté isolée aux Pays-Bas a identifié une variante NEK1 p.Arg261His comme candidat comme facteur de risque. Des analyses de réplication des cas sporadiques SLA (sALS) et des groupes indépendants de contrôle ont confirmé l’association significative entre la maladie pour les deux variantes le p.Arg261His (10 589 échantillons analysés) et le NEK1 LOF (3 362 échantillons analysés). Au total, nous avons observé les variantes NEK1 à risque chez près de 3 % des cas SLA. Le NEK1 a été lié à plusieurs fonctions cellulaires, y compris la formation des cils, la réponse aux dommages à l’ADN, la stabilité des microtubules, la morphologie neuronale et la polarité axonale. Nos résultats fournissent des avancées nouvelles et importantes dans l’étio-pathogénie et l’étiologie génétique.
Traduction : Ligue SLA : Anne
Source : Nature Genetics, Publié en ligne 25 juillet 2016, doi:10.1038/ng.3626