Faites connaissance avec la compagnie Israelienne optimiste concernant vaincre SLA

NeuroSense envisage d’entamer plus tard cette année des essais cliniques dans les Etats-Unis et Israël.

La Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA) est la maladie dégénérative la plus courante du système moteur adulte.

Alors qu’il n’y a ni remède ni un traitement efficace pour stopper ou inverser la maladie progressive qui affecte approximativement 700 Israéliens aujourd’hui, Ra’anana drug development company NeuroSense Therapeutics est prudemment optimiste que les résultats de recherche préclinique délivrés par son nouveau traitement SLA pourraient offrir un espoir renouvelé à ceux atteints par la maladie.
‘’ J’ai rencontré Shai Rishoni, un de mes voisins et un patient SLA très connu, qui a été le CEO et le président de l’organisation sans but lucratif Prize4Life’’ a dit Alon Ben-Noon, CEO et co-fondateur de NeuroSense, au Jerusalem Post.

‘’Il y avait une connexion immédiate, bien que nous communi- quions par ordinateur et que je n’aie jamais réellement entendu sa voix. Nous avons pris la décision que je rassemblerais les esprits les plus érudits que je connaisse dans cette communauté de bio-technologie et que nous ferions quelque chose concernant SLA.’’

Le médicament développé par le team multidisciplinaire de NeuroSense est basé sur un antibiotique et un médicament anti-inflammatoire. Mis ensemble, les deux composants se concen- trent sur deux cibles : une en dehors des cellules motoneurones et l’autre à l’intérieur des cellules elles-mêmes.

La compagnie a reçu le soutien de certains cliniciens les plus réputés du monde, y compris le docteur Ben-Zion Weiner et le professeur Jeremy Shefner.

‘’Nous essayons de sauver le motoneurone de deux manières, aussi bien en termes des processus qui se déroulent dans la cellule elle-même, qui occasionnent la dégénération et… pour réduire la réaction inflammatoire de l’environnement de la cellule,’’ disait Ben-Noon.

Bien que ce traitement soit relativement un nouveau concept en SLA, les études précliniques sur le poisson-zèbre dans un centre de recherche sud-israélien, ont délivré de bien meilleurs résultats que les médicaments existants comme Riluzole. Les chercheurs ont aperçu une amélioration drastique dans la capacité locomotrice SLA et ont constaté un rétablissement remarquable des motoneurones dégénérés.

En conséquence, NeuroSense projette d’entamer plus tard cette année des essais cliniques en Israël et aux Etats-Unis.

Les poissons-zèbres sont souvent utilisés pour essai clinique dans le terrain du système nerveux central  (SNC) à cause de leur séquence génome de type humain, leur transparence optique et taux de reproduction rapide.

Bien qu’ils aient été employés pour étudier des médicaments pour combattre d’autres maladies comme Parkinson et épilepsie, NeuroSense croit que ceci est un nouveau modèle pour SLA. Autant qu’on puisse apprendre avec des souris, les modèles ne sont pas fort prédictifs. Ici, nous espérons ardemment prouver que les résultats poisson-zèbre sont prédictifs et se montreront dans les humains.’’ disait Ben-Noon.

Il a ajouté que les essais cliniques clarifieront si le médicament peut uniquement ralentir la progression de la maladie, ou l’arrêter tout à fait. Alors que la majorité des cliniciens met en doute la possibilité d’invertir les effets de SLA, ils croient que le mouvement du patient peut être amélioré.

‘’La plupart des grandes compagnies pharmacologiques néglige SLA aujourd’hui, et préfère se concentrer sur de plus gros marchés, comme le cancer, ou si c’est endéans le terrain du SNC, c’est généralement Parkinson ou la sclérose en plaques,’’ disait Ben-Noon.

‘’Avec ce genre de maladies, il vaut mieux travailler sur leurs symptômes et faire de grands profits. Avec SLA, c’est un travail ardu de travailler uniquement sur les symptômes, donc ou bien on trouve un médicament modifiant la maladie, ce qui est également très difficile, ou vous n’entrez pas dans ce jeu.’’

Une fois que les études cliniques se mettent en cours, probable-ment dans la deuxième demi-moitié de l’année, NeuroSense s’attend à voir des résultats dans les 12-14 mois.

‘’Bien qu’il n’y ait encore pas beaucoup pour aider quelqu’un diagnostiqué aujourd’hui avec SLA, les futurs patients devraient avoir de l’espoir à cause des développements de quelques compagnies’’ disait Ben-Noon. ‘’Des études cliniques, comme les nôtres dans le prochain avenir, offrent de l’espoir aux patients qui pourront même recevoir un médicament qui  serait efficace pour eux.’’

Souhaitant rendre quelque chose à la communauté SLA avec laquelle elle a travaillé si intensément depuis sa fondation, NeuroSense a donné au Israel ALS Research Association (IsrA.L.S.), qui a fusionné avec Prize4Life, un pourcentage de la compagnie.

‘’J’espère que nous ne serons pas les seuls à rendre quelque chose à la communauté ; j’espère que d’autres compagnies se joindront à nous,’’ disait Ben-Noon.

Traduction : Gerda Eynatten-Bové

Source : The Jerusalem Post