Poisson zèbre utile pour modéliser les mutations liées à la SLA
06-02-2019
Un poisson zèbre. Crédit : istock iSoft.
Des scientifiques de ‘University of Bath’ ont démontré que le poisson zèbre est un modèle utile pour étudier une molécule nommée Rnasel-1, une contrepartie pour l’Angiogénine humaine, une molécule liée à la maladie neuro-dégénérative SLA (Sclérose Latérale Amyotrophique).
On utilise déjà les poissons zèbres pour modéliser SLA, également connue comme maladie du motoneurone à cause des similarités entre le poisson zèbre et le développement neurologique humain. Le team de recherche du Department of Biology & Biochemistry a investigué si Rnasel-1 du poisson zèbre se comporte de la même façon pour aider à réguler le développement neurone et sanguin comme sa contrepartie dans les humains, l’Angiogénine humaine.
Chez l’homme, les mutations de l’Angiogénine humaine sont associées avec la SLA.
Le team de recherche a utilisé des inhibiteurs chimiques de Rnasel-1 pour stopper son activité et sa sécrétion dans les embryons poisson zèbre. Le poisson en résultant a démontré une croissance plus lente et des anormalités de ses cellules des nerfs rachidiens, ainsi que des défauts du vaisseau sanguin, montrant que Rnasel-1 est le plus probablement fort impliquée dans ces processus, similaires à l’Angiogénine humaine, en le faisant un modèle utile pour mieux encore étudier comment les mutations de l’Angiogénine humaine sont liées à la SLA.
Le docteur Vasanta Subramanian qui a dirigé l’étude, a dit : ‘‘Notre recherche suggestionne que le poisson zèbre est utile comme modèle pour disséquer les conséquences moléculaires des variantes de l’Angiogénine humaine liées à la SLA.
‘‘Plus nous comprenons concernant la SLA et l’interaction complexe de toutes les différentes molécules y impliquées, au mieux nous la comprendrons et au plus de chances nous avons de développer des thérapies. Et c’est pourquoi être capable de modéliser la maladie dans le poisson zèbre est une manière vraiment importante et utile pour pousser en avant notre connaissance scientifique.’’
La recherche est publiée dans le journal Scientific Reports.
Traduction : Gerda Eynatten-Bové
Source : Medical Xpress